Dès le lendemain de mon arrivée à Christchurch, je suis allé au Arthur's Pass National Park avec "The Colombians" et Florian avec qui j'avais passé le Nouvel An à Takaka, ainsi qu'un groupe constitué de Sud-Américains, d'une Espagnole et d'un Indien. Une équipe cosmopolite donc, constituée de onze personnes.
Alors, le Arthur's Pass est situé à 1 h 30 de route de Christchurch, en plein cœur de l’île du sud. Bordée par des montagnes, elle a été construite en 1864 pour rejoindre la côte ouest, où il y avait la ruée vers l'or, et Christchurch. En 1923, la voie de chemin de fer a été créée. En hiver, le Arthur's Pass National Park est un lieu où l'on peu skier.
L'équipage était bien préparé, on avait différentes cartes ainsi que le plan du chemin à effectuer. Après la traditionnelle photo de groupe juste avant le départ et le sourire de rigueur (ça ne durera pas), la marche a commencé. Il ne faudra pas attendre plus d'un quart d'heure pour se retrouver à marcher dans une zone marécageuse en longeant le lac Pearson. Nous nous sommes retrouvé rapidement les chaussures mouillées. Ça a été bien pour marché ensuite. Au retour, nous nous apercevrons qu'en marchant à quelques mètres de là, nous aurions pu être aux secs dans des herbes moins hautes...
Malgré ce petit désagrément, le paysage était magnifique. Le lac était entouré de montagnes et le ciel ne comportait aucun nuage.
Après avoir fini de contourné le lac, les leaders de l'équipage ont décidé de faire la montée de façon abrupte puisqu'ils ne trouvaient pas le chemin. Il est vrai qu'il n'y avait aucune indication, alors que la plupart du temps tout est bien notifié dans les marches en Nouvelle-Zélande.
Ce n'était donc pas une promenade de santé, d'autant que des arbustes piquants étaient parsemés un peu partout... C'est au prix d'un gros effort que tout le monde a atteint le sommet. Mais ça en valait la peine. Une étendue plane entourée de montagnes à perte de vue. Il n'y avait pas de neige, mais les éboulis de roches sur les sommets, d'un gris clair, en avaient l'apparence.
Je m'isole seul, m'éloignant du brouhaha latin pendant quelques instants afin de profiter des lieux. Magique ! Après avoir rejoint le groupe pour manger, tout le monde doit se résigner à descendre par le même versant emprunté pour la montée. Le début était amusant, nous pouvions glisser ; ça allait vite. Mais au bout d'un quart d'heure, c'est devenu plus compliqué et très ennuyeux.
Une fois tout le monde réuni en bas, la bière et l'eau glacée du lac nous a vivifié (enfin à court terme pour ma part). Nous avons alors pris la direction de la Cave Stream Scenic Reserve.
Il s'agissait d'une grotte dans laquelle nous avancions à contre-courant de l'eau, qui atteignait par moment la poitrine. Une marche de 45 minutes, avec torches obligatoires sous peine d'avancer à l'aveugle. Une expérience vraiment sympa.
Retour ensuite à Christchurch dans une pizzeria, avant de retrouvé mes "colocataires" allemands pré-pubères dans mon backpacker...