25 ans que tu es né 25 ans à galérer 25 ans de pieds au cul 25 ans qui t'ont déçu
Il y a 25 ans que tu existes Que tu rames et que t'en chies Il y a 25 ans que tu subsistes Aucun espoir n'y résiste
25 ans rien que du mépris 25 ans qui t'ont rien appris 25 ans à te faire chier 25 ans et envie de crever
Il y a 25 ans que tu existes Que tu rames et que t'en chies Il y a 25 ans que tu subsistes Aucune illusion n'y résiste
25 ans mal dans ta peau 25 ans rien d'un héros 25 ans pas les bonnes cartes 25 ans et t'as l'air d'une tarte
Il y a 25 ans que tu es là Et tu ne comprends pas Comment on fait pour vivre comme ça Il y a 25 ans que tu es là
25 ans … Et tu as 25 ans maintenant tu es grand Et tu as 25 ans qu'est-ce que tu vas faire maintenant
Aujourd'hui qu'y a t'il dans ta vie Aujourd'hui que sont devenus tes amis Quelques uns sont encore là Et ils restent avec toi Tous les vendredis soirs Dans la rue ou dans les bars
Tu traines dans la rue Tu as fait ce que tu as pu Tu traines dans la rue Mais tu es toujours exclu
Aujourd'hui qu'y a t'il dans tes nuits Aujourd'hui que fais tu encore là Les endroits ont changé Mais tu es toujours à l'entrée A boire à rire à braquer Et les videurs veulent t'exploser
Aujourd'hui est-ce vraiment mieux qu'hier Aujourd'hui es tu toujours aussi fier Tu te dis c'est mon destin Et je ne regrette rien Mais certains soirs tu n'es plus sûr Que tu préfères cette aventure Tu traines dans la rue tu traines dans la rue Aujourd'hui dans la rue.
T'as ta vie qui ressemble à rien T'attends plus rien de demain Tu t'emmerdes tu te fais chier Tu t'ennuies la faute à qui ?
Tu débordes d'insouciance mais personne te prend en charge Les conséquences de ta violence qui va donc les assumer Tu grilles ta vie dans les night-clubs et tu délires fort dans ta tête Mais quand la chance te tourne le dos il te faut un responsable
La faute à qui ? La faute à qui ? La faute à qui ? La faute à qui si tu t'ennuies
Tu dis j'attends rien de la vie mais tu cherches quelque chose Et quand tu vois que tout change il te faut un responsable Les conséquences de ta violence c'est que tu sais plus quoi faire Et tu tournes en rond et tu cherches ta délivrance
Tu débordes d'insouciance mais personne te prend en charge Les conséquences de ta violence qui va donc les assumer Tu grilles ta vie dans les night-clubs et tu délires fort dans ta tête Mais quand la chance te tourne le dos il te faut un responsable
La faute à qui ? La faute à qui ? La faute à qui ? La faute à qui si tu grilles ta vie
S'il faut un idéal Un sens à ma vie Moi c'est radical Le sens interdit
Bons français, rien à foutre Bons français, rien à foutre Tant pis …
Moi j'y suis pour rien Si tous les matins Je ne veux pas me lever Je ne veux pas travailler
J'veux pas finir prolo Me crever au boulot Moisir dans un bureau Mon avenir dans le dos
Moi je ne veux pas Moi je n'en suis pas … un bon français
Oublions l'Amérique et son coca-cola Son président fasciste et son impérialisme T'as pris tout ce qu'il y avait de bon là-bas en Amérique Marylin, le rock, la cocaïne et les sodas Mais moi je veux pas de leurs missiles atomiques De leurs danses, de leur disco, de leurs putains d'ordinateurs
John Wayne était un faf et chassait les sorcières Fini le rodéo, la danse du scalp, vive le pogo
Oublions l'Amérique contre les bolchéviks Fini les bons ricains contre les méchants rouges Bien sûr il y a la Pologne et puis l'Afghanistan Mais il y a le Vietnam et aussi le Chili
Oublions l'Amérique et son putain de coca-cola Il n'y a pas que des princes à la CIA Mais moi je veux pas de leur idéal patriotique Oublions l'Amérique, Oublions l'Amérique …
Surtout pas d'idéologie Pas de carte pas de parti Vous voulez nous cataloguer On ne se laissera pas piéger
Pas de gourou pas de messie Pas gauchos mais pas nazis C'est des choses sans importance On ne veut pas de références
Gardez les gardez les gardez les vos étiquettes Vous pouvez garder vos étiquettes Elles nous ont bien pris la tête
Avec vos théories Vous vous croyez libérés Mais vous êtes prisonniers De vos paranos politiques.
Paris n'est pas Londres Le Gibus pas le Vortex Métal U pas les Pistols On n'a pas de Johnny Rotten
77-80 Il ne reste plus rien De tout ce métal urbain Et moi qu'est-ce que je deviens
Paris n'est pas Londres Colombes pas le East-End On joue tous à faire semblant Les Halles sont tristes l'hiver
J'y ai cru, j'y crois encore J'y ai cru, j'y crois plus fort.
On est tous dans le même bain, actionnaire de la raya Un jour peut-être demain, et ma vie ce sera quoi ? On zone tous comme des tordus, sans penser au futur On galère comme ça se fait plus, dans des plans toujours plus durs
Punks fonctionnaires, skins légionnaires, avenir incertain Punks secrétaires, skins prolétaires, bonjour la galère Avenir incertain, bonjour la galère
On ne pense qu'à la musique, à l'alcool, la zone les disques On se creuse pas la cervelle, savoir si la vie est belle Ce soir on n'a pas de maison, on dormira sous les ponts Notre ambition du samedi, c'est la porte des boites de nuit
L'école c'est pas fait pour nous, pas de brides sur le cou Quand on est saouls, qu'on a bu, on s'éclate comme des furieux Hérissés et crânes rasés, pour nous quel avenir ? Riches, pauvres, beaux ou laids on n'en a rien à glander
Punks fonctionnaires, skins légionnaires, avenir incertain Punks secrétaires, skins prolétaires, sûrement pas demain Avenir, avenir, avenir incertain
As-tu un plan pour ce soir ? Qu'est-ce qu'on va faire aujourd'hui ? Je ne veux pas rester ici Comme tous les autres samedis
Il y a quelque chose à faire Peut être une fête à Paris Téléphone aux amis On essaie jusqu'à minuit
Week-end, Week-end, à Nanterre Week-end, Week-end, rien à faire Week-end, Week-end, à Nanterre Week-end, Week-end, c'est l'enfer
C'est toujours la même chose Le week-end sera morose Chaque semaine ça recommence On s'ennuie jusqu'au dimanche
Le flippe toute la semaine Je suis tout seul dans mon lit Ainsi quand vient le samedi J'ai envie de baiser aussi
Week-end, Week-end, Week-end