Quand tu es un adolescent Tu as beaucoup de haine dans ton âme Haine d'un système qui te hait Haine d'un système que tu hais
Tu ne sais pas ce que tu fous là Tu ne sais pas pourquoi tu es là C'est une jungle faite pour les autres Ce n'est pas pour toi, non pas pour toi
Tu es dans un monde qui te rejette Qui rejette toutes tes idées Tu ne sais pas ce que tu peux faire Tu ne sais pas ce que tu dois faire
Tu ne sais pas Comme le monde te rejetait, tu t'es flingué
Tu n'as pas d'amis, pas d'argent, Pas de travail, tu n'as rien Tu es un rebelle et tu veux tout casser Car tu ne possèdes rien
Ta destinée est toute faite Et tu l'acceptes, et tu l'acceptes Maintenant au point où tu en es Tu t'en fous si tu dois crever
Tu t'en fous Comme le monde te rejetait, tu t'es flingué
Début de semaine, toujours le même refrain La même rengaine, vivement le lendemain Sur la ligne de départ, les couteaux sont aiguisés Venus de toute part, à vos marques, prêts, partez
Pas de place pour un vainqueur Un cortège de losers
Une vie pour un week-end, c'est ce que l'on nous vend, Marchands de vent Deux jours pour être soi-même, ouaih c'est peu de temps, Alors marchons devant
Milieu de parcours, beaucoup ont déjà chuté On a tous un jour eu envie d'abandonner
Délaissés par milliers Oubliés, humiliés
Une vie pour un week-end, c'est ce que l'on nous vend, Marchands de vent Deux jours pour être soi-même, ouaih c'est peu de temps, Alors marchons devant
Dans les rues, dans les villes, les pays Tous ensemble les grands et les petits Lorsque l'on ne rêve plus, on n'a plus rien à perdre (non, non, non on n'a plus rien à perdre)
Fin de la partie, ton tour est déjà passé Tu cèdes ta place, sans remord ni regret
Il est temps de partir, pour toujours à jamais
Une vie pour un week-end, c'est ce que l'on nous vend, Marchands de vent Deux jours pour être soi-même, ouaih c'est peu de temps, Alors marchons devant
Regarde, les démons d'antan dansent à nouveau sur la scène aujourd'hui Toute la panoplie des masques poussiéreux est sortie D'un seul pas ils avancent en cadence et martèlent en choeur ce refrain C'est le dernier appel, entrez les fidèles
Car Adolphe Hitler épouse Staline ce soir Oui le rouge tache aussi sur les chemises noires Sonnent les trompettes, c'est l'allégresse, un holocauste humain Des millions de morts sans le moindre remord qui jouent les figurants
Ecoute, le chant des sirènes, décibels qui frappent les esprits d'amnésie Héros et martyrs sacrifiés sur l'autel de l'oubli Tu craches dans la soupe que tu manges et qui nourrit tes enfants de mépris Pas de repentance, un soir de vengeance
Oui Adolphe Hitler épouse Staline ce soir Car le rouge tache autant que les chemises noires Sonnent les trompettes, c'est l'allégresse, un holocauste humain Des millions de morts sans le moindre remord qui jouent les figurants
Si le pire est déjà passé Alors le meilleur est à venir Les nuits ne cessent de défiler Et le jour n'arrive jamais
Pas de repentance
Oui Adolphe Hitler épouse Staline ce soir Car le rouge tache autant que les chemises noires Sonnent les trompettes, c'est l'allégresse, un holocauste humain Des millions de morts sans le moindre remord qui jouent les figurants
Monsieur le président voyage autour du monde Fonds secrets, caisse noire Une broutille, juste un fonds de tiroir Odeurs de suspicion à 100 mètres à la ronde Pas de fuites, pas d'histoires Des ragots, juste des bruits de couloir
Combien sont prêts a mourir ? Pour défendre une juste cause Moi je préfère me servir Un homme d'état, ça s'arrose Je te paie un pot (pot de vin) Sans faire d'abus (abus de biens)
Monsieur le président voyage autour du monde Codes secrets, ombres noires Qui coulissent dans les couloirs du pouvoir Concentration autour de personnages immondes Extorsion, commission Emissaires "Elysée Matignon"
Tout s'achète et tout se vend Les putains et les amants Décadence et perdition Au palais des séductions
La mariée était trop belle (tentation) Bien sûr, j'ai abusé d'elle (perversion) Mais l'immunité, il ne fallait pas la créer Si je ne peux pas m'en servir Pour une place au soleil (ascension) Je me brûlerai les ailes (corruption)
Démocratie Economie Diplomatie Bureaucratie Liberté Impunité Egalité Laïcité Allocation Education Fiscalité Immunité
Que reste-t-il ? Que reste-t-il ? plus rien ! Les enfants du néant n'ont pas de chagrin
Communistes Anarchistes Capitalistes Fascistes Séparatistes Indépendantistes Régionalistes Terroristes Colonialistes Esclavagistes Impérialistes Monarchistes
Que reste-t-il ? Que reste-t-il ? plus rien ! Les enfants du néant n'ont pas de chagrin
Informations Télévision Subvention Corruption Actionnaires Propriétaires Patronat Syndicats Journalistes Carriéristes Démissionnaires Fonctionnaires
Que reste-t-il ? Que reste-t-il ? plus rien ! Les enfants du néant n'ont pas de chagrin
RMIstes Grévistes Chômeurs Profiteurs Salariés Retraités Enseignants Etudiants Lycéens Collégiens Election Manifestations
Que reste-t-il ? Que reste-t-il ? plus rien ! Les enfants du néant n'ont pas de chagrin
Industries Ecologie Pollution Agglomération Inhalation Consommation Alimentation Intoxication Pétrodollars Politicards Célébrités Humanité
Que reste-t-il ? Que reste-t-il ? plus rien ! Les enfants du néant n'ont pas de chagrin
Quand ils arrivent, ils n'ont plus rien Quand ils arrivent, ils ne savent plus rien Quoiqu'il arrive, ils n'y sont absolument pour rien Ils n'ont pas demandé à venir Tout ce qu'ils savent, c'est qu'ils vont souffrir Pourtant chacun de nous est obligé de partir
Honneur, valeur et discipline Sont les trois mots qui les ont unis De toutes les villes de notre pays, Ils allaient tous se faire amis
Le premier soir que j'ai pris le train Tout le monde avait du chagrin Pourtant il fallait bien que je poursuive mon destin Et lorsque nous sommes arrivés Nous nous sommes tous bien observés Nous formions tous l'armée De ceux que l'on oublie jamais
Honneur, patrie et discipline Sont les trois mots qui les ont unis De toutes les villes de notre pays Ils allaient enfin commencer leur vie
Je ne pourrai jamais oublier Le quai où nous nous sommes quittés Nous avions tant prié Afin qu'un jour nous puissions nous retrouver Mais lorsque je suis rentré chez moi J'ai su qu'il n'y avait plus rien pour moi Et que seul mes parents N'avaient jamais cessé de m'aimer
Honneur, patrie et discipline Sont les trois mots qui les ont unis De toutes les villes de notre pays Ils allaient tous tomber dans l'oubli
En me promenant je marchais et j'ai rencontré Cirage Il me dit qu'il avait frappé tous les jobards de l'Estrangin Que les flics étaient arrivés et qu'ils étaient à sa recherche A ce qu'il disait
En me promenant, je marchais et j'ai rencontré Cirage Il me dit qu'il avait frappé tous les punks des Réformés Qu'ils les avaient tous fracassés et qu'ils étaient à l'hôpital A ce qu'il disait
Je n'ai pas l'intention de donner des leçons Des conseils ou bien d'autres choses à la con Tu sais, d'autres l'ont déjà fait avant moi Tu tends ton bras en signe de protestation Mais crois-tu que c'est vraiment la solution Tu le sais, d'autres l'ont fait avant toi
Tu dérapes sur la droite Tu dérapes sur la gauche Des deux côtés dis-moi Lequel est le plus moche
Tu sais, si tu n'as rien à revendre Ne fais pas semblant de comprendre Tu joues avec le feu Ca devient dangereux
Ouvre tes yeux, tu retiendras la leçon Tu verras que la donne est truquée de toute façon Le jeu s'est toujours fait sans toi Tu peux lire Marx, Engel, la révolution Tu peux passer au rouge mais à quoi bon, tu le sais On s'est servi de toi
Je déteste la droite Je déteste la gauche J'emmerde les extrêmes Ecoute le son des cloches
Tu sais, si tu n'as rien à revendre Ne fais pas semblant de comprendre Tu joues avec le feu Ca devient dangereux
Allez, on prend les choses en main Allez, prends en main ton destin Et surtout ne lâche rien Surtout ne lâche rien Surtout ne gâche rien
Tu sais, si tu n'as rien à revendre Ne fais pas semblant de comprendre Tu joues avec le feu Ca devient dangereux
Il veut que Marseille soit un modèle Des flics partout, plus de rebelles Un règne qui ne terminera jamais Seul la mort pourra l'emporter Defferre, tu es compromis, Mais tu fais partie du pouvoir Et la justice de ton pays Cache tes crimes et tes histoires
Defferre
Aucune confiance en ton pouvoir Ainsi que dans tous les autres pouvoirs Tous compromis, tous décorés Au service de l'état français Defferre, tu exploites tout le monde, Mais tu fais partie du pouvoir Et la justice de ton pays Cache tes crimes et tes histoires
Defferre
Aucune justice en ton pouvoir Rien n'a changé, les mêmes qui paient Ta politique et tes magouilles T'ont permis de te remplir les poches Pas de retraite anticipée Tu gagnes bien trop de la monnaie 80 ans toujours présent 80 ans toujours vivant Defferre
Nous sommes tous au rendez-vous Nous les kids nourris d'espoir Nous savons tous ce qui nous attend Nous sommes tous promus au même jeu Nous avons bossé toute la semaine Pour faire tous face à la même galère
Nous sommes les enfants de l'espoir Dans Marseille ville du désespoir
Nous, les habitants de cette ville glacée Que nous reste-t-il donc à faire ? Rien d'autre de continuer Continuer à espérer Nous avons bossé toute la semaine Pour faire tous face à la même galère
Nous sommes les enfants de l'espoir Dans Marseille ville du désespoir
Nous sommes affranchis de toute joie Nous nous nourrissons de l'espoir Espoir de voir de nouveaux lendemains A nos soirées sombres et glacées Nous avons bossé toute la semaine Pour faire tous face à la même galère
Nous sommes les enfants de l'espoir Dans Marseille ville du désespoir
Répression à coups de matraques Les forces de l'ordre sont arrivées Des bombes lacrymogènes qui partent Des coups qui volent, je vois du sang gicler Des gens blessés, des gens tués Les forces de l'ordre ont encore frappé Payés pour tabasser les gens Payés pour faire un sale métier
Tu cognes sur lui, tu cognes sur moi Un ordre pourri, un ordre violent Qui assure la sécurité Les forces de l'ordre sont arrivées Les forces de l'ordre sont déchaînées Employés seulement pour cogner Intervention Sécurité Armés et toujours excités Les forces de l'ordre sont arrivées Les forces de l'ordre doivent payer
Les manifs sont vites émoussées Les révoltes sont vite calmées Ils terrorisent tout le peuple Ils sèment la panique de partout Obéissance et soumission Subir un ordre instauré Plus ils frappent et plus ça leur plaît Leur seule justice est de cogner
Tu cognes sur lui, tu cognes sur moi Un ordre pourri, un ordre violent Qui assure la sécurité Les forces de l'ordre sont arrivées Les forces de l'ordre sont déchaînées Employés seulement pour cogner Intervention Sécurité Armés et toujours excités Les forces de l'ordre sont arrivées Les forces de l'ordre doivent payer
Rentré le soir à la maison Tu racontes tous tes exploits Combien de gens as-tu frappé Combien d'innocents ont payé Combien de sang a été versé Combien de sang as-tu fait couler Ta femme ne vit que dans l'angoisse De ne pas te voir rentrer
Tu cognes sur lui, tu cognes sur moi Un ordre pourri, un ordre violent Qui assure la sécurité Les forces de l'ordre sont arrivées Les forces de l'ordre sont déchaînées Employés seulement pour cogner Intervention Sécurité Armés et toujours excités Les forces de l'ordre sont arrivées Les forces de l'ordre doivent payer
Génération préfabriquée Lavage de cerveaux sur des bêtes apprivoisées Abrutis certifiés conformes Catégorie socioprofessionnelle hors norme
Qui cautionne la pourriture deviendra une ordure Pour un seul point d'audimat, tous les chiens se battent
Comme un cobaye emprisonné Tes faits et gestes sont épluchés toute la journée Le voyeurisme autorisé Quand les mensonges deviennent soudain des vérités
Qui cautionne la pourriture deviendra une ordure Pour un seul point d'audimat et ils se mettent à 4 pattes
Juste un clic et c'est fini Maintenant tu es dans la partie Tu as l'impression de dominer Mais tu n'es qu'un passager Et même si tu tiens les manettes Tu n'es qu'une simple marionnette Comme ce bon vieux gros toutou Qui se pointe au garde à vous Allez, au pied, tout de suite
C'est l'heure du dîner, allume la télé, tu vas te nourrir de chaque mensonge ce soir Tu vas te gaver de tous ces instants, même si le goût de la sauce a un goût de sang ce soir Vas-tu digérer toute la saloperie de la terre entière que l'on t'a servi ce soir Allez le choix est tiens ce soir
Jeux de mains, jeux de vilains Jeux de mots d'Armand Jamot J'aime tant les jeux déments Des mensonges bêtes et méchants J'en ai dit mais seulement le jeudi J'en dis pas plus
L'OM meilleur que l'OL Laurel plus maigre qu'Hardy Arditti et gros minet Jean Marie ou Jean Marais J'en ai marre que Marie Jeanne Mas M'asticotte
Crânes rasés ou chevelus Bien rasés ou bien barbus L'important est que ta tête Peauffine ta silhouette Jacquou laisse toi pousser les croquants
Quand les lumières s'éteignent sur la ville Et que tu ne peux pas dormir Tu regardes les voitures qui défilent Au rythme de tes souvenirs Quand la place de l'Estrangin se vide Et que le métro ferme ses portes Tu fredonnes cet air que chantaient les kids Ca s'appelait "Ville morte"
Cet air pour les kids d'Estrangin, je salue leur mémoire Ce verre, c'est au nom de l'amitié que tous on va le boire A leur mémoire
Je repense à Cous' avec son accent Qui descendait de Paname Souviens-toi de Grognon qui était torchon Et insultait toutes les femmes Quand Cirage sourit de toutes ses conneries Un samedi après midi Quand Christophe nous quitte juste après Dauphin C'est déjà un peu la fin
Cet air pour les kids d'Estrangin, je salue leur mémoire Ce verre, c'est au nom de l'amitié que tous on va le boire A leur mémoire
Je me souviendrai de ces moments Que l'on passait sur les bancs A dévisager tous les passants D'un air toujours menaçant Qu'est-ce qu'on peut être fier parfois inconscient Lorsque l'on a que vingt ans Car il reste des taches du sang de mes copains Sur les marches de l'Estrangin (x2) Sur la place de l'Estrangin
L'Oncle Sam fait ses emplettes dans le supermarché du monde Et s'en va en nous laissant l'addition Il réclame même la monnaie, nous laisse les miettes à balayer La pauvreté arrange bien des nations
Chantons, chantons, chantons tous ensemble Buvons au bonheur Chacun fait semblant d'être innocent Que le monde est beau !
Astérix exporte en Chine ses avions pour tant de millions Même si l'argent a une odeur de sang Il faut bien nourrir Obélix, cet ogre à l'appétit sans fin Afin de nous protéger des méchants Romains
Chantons, chantons, chantons tous ensemble Buvons au bonheur Chacun fait semblant d'être innocent Que le monde est beau ! Brille le soleil Chantent les oiseaux Tape dans tes mains Le monde est beau
L'Est ne sait plus quoi faire de la misère de ces années passées à noircir son avenir Dans cette jungle où l'homme est le roi des cons qui dépensent leur temps A trouver plus con qu'eux, je meurs de rire
Chantons, chantons, chantons tous ensemble Buvons au bonheur Chacun fait semblant d'être innocent Que le monde est beau !
Comme un ouragan de grêle Qui dévaste un champ de blé D'un seul trait, il transforme la société Le rép ravive la flamme Qui brûlait mes jeunes années L'idéal n'est pas un crime mais une pensée L'utopie au service de l'humanité
Le Rép y croit
Honneur, courage et respect A travers une société Qui a rayé de sa carte l'intégrité Les mots sont empoisonnés Les idées emprisonnées Derrière un mur de mensonge meurt étouffée La vérité s'éteint dans l'obscurité
Mais à Marseille, comme en France, en Europe et dans le monde Ils avaient uni leur vie afin de servir leur pays Naufragés de l'histoire, oubliés de nos mémoires Ces inconnus qui sont morts afin que naisse notre espoir
Le Rép y croit
Lutter même sans être armé S'opposer sans s'imposer Le Rép marche droit et poursuit son chemin Quelle chance pour humaniser Des robots, des perroquets Qui répètent le contenu de leur bouquin La fin ne justifiera jamais les moyens
Mais à Marseille, comme en France, en Europe et dans le monde Ils avaient uni leur vie afin de servir leur patrie Naufragés de l'histoire, oubliés de nos mémoires Ces inconnus qui sont morts afin que vive notre espoir
Le Rép y croit
Dans une ville où tout est contrôlé Un empire d'ordures et de déchets Un monde de corruption dirige la cité Les lumières s'éteignent devant la vérité Personne ne veut faire face à la réalité Il faut que tout ça change, mais personne ne veut bouger On reste devant le fait de constater Que la ville toute entière est en train de crever
Marseille tombe plus bas que l'enfer Marseille tombe mais que peut-on y faire ?
La loi n'est pas la même pour tout le monde Il faut que tu aies du blé, c'est la seule chose qui compte Avec tout ton fric, tu pourras tout acheter Le silence des uns, le pouvoir des autres Tu pourras comploter à longueur de journée Tu pourras même tuer, ça te sera pardonné Et nous on aura juste une chose à faire Observer ce qui se passe ici et puis se taire
Qu'attendons-nous pour réagir Unis, nous pouvons tout changer L'avenir est entre nos mains Nous sommes le monde de demain
Nous sommes la nouvelle jeunesse Nous nous battons pour notre drapeau Nous sommes la nouvelle jeunesse Et nous sommes ici pour gagner
Nous avons un devoir sacré La résurrection du pays Nous sommes la jeunesse héroïque Plein d'idéal et de santé
Nous sommes la nouvelle jeunesse Nous nous battons pour notre drapeau Nous sommes la nouvelle jeunesse Et nous sommes ici pour gagner
De la jeunesse fraîche et joyeuse Jaillira le second degré Annonçant l'étape future De la maturité virile
Nous sommes la nouvelle jeunesse Nous nous battons pour notre drapeau Nous sommes la nouvelle jeunesse Et nous sommes ici pour gagner
Les problèmes auxquels vous faites face C'est vous-même qui vous les créez Vous affirmez beaucoup de choses Que vous refusez d'appliquer Tout ce que vous êtes C'est ce que je méprise Tout ce que vous faites N'est que de la frime
Vous vous dites défenseur d'une cause Pour le bien de l'humanité Mais pendant qu'il y en a qui crèvent Vous, vous préférez parler Vous dites vouloir faire la révolution Assis sur une chaise Plantés comme des cons Moi je n'ai besoin de personne Pour penser telle ou telle chose
Non je n'ai besoin de personne
Une rafale dans la rue a fait revivre le silence Parfois troublé par les bottes qui marquent la cadence Le trésor maudit est maintenant enfoui Des cent bottes noires privées de la vie
Dans la rue, la nuit, de nouvelles statues Epies de leur chair de marbre le moindre bruit gris La ville semble endormie, le serpent aussi Mais le mensonge est dans la ville
Un dimanche, au petit matin Le brouillard éclairait les esprits Une main tendue vers l'infini Sauvait le blanc rouge mort ah !
Une rafale vers un mur a fait pleurer un gosse Que désormais on appelle orphelin En gros sur ses papiers, parents DCD Mais le défenseur se transforme en maître assommant
Un dimanche, au petit matin Le brouillard éclairait les esprits Une main tendue vers l'infini Sauvait le blanc rouge mort ah !
Une rafale t'emporta
Mes amis, je vous écris ce soir Pour vous faire part de mes cauchemars Cela fait trois mois que je suis là Je n'ai qu'une envie, c'est de rentrer chez moi
Mais qu'est-ce que je suis donc venu faire ici Tous les jours, toutes les nuits, on entend des cris
Moi je suis seul avec mon fusil A monter la garde pendant toute la nuit Je ne tire sur personne mais je tue l'ennui Partout dans le pays, il n'y a plus rien
Je suis là, je regarde mais je ne fais rien De les regarder s'entretuer J'en ai perdu ma personnalité Je ne suis qu'un simple soldat de la paix
J'ai pensé une chose horrible Si un jour, ils nous prenaient pour cible Je suis entraîné pour tuer Mais oserais-je tirer en réalité
Reviendras-tu soldat de la paix ?
L'unité est une belle connerie Encore un leurre, une utopie Pour adolescent attardé En quête d'un peu de liberté Un besoin de s'identifier Auprès de personnalités Qui sont censées représenter Un modèle que l'on doit imiter
UNILLITE
En fait, tu te comportes comme un mouton Tu encourages comme un con Des mecs qui gagnent en une journée Ce que tu gagnes en une année Je n'ai la carte d'aucun parti Même pas d'un groupe de supporters Dans le même panier, les oeufs pourris Qu'ils soient rouges, noirs, bruns ou même verts
N.U.L.L.I.T.E
L'unité vers qui, vers quoi, vers où ? Je ne sais pas mais je m'en fous J'ai d'autres chats à fouetter Que de gober vos nullités Tout ce que je sais, ce que je ressens C'est dans ma tête, c'est dans mon sang Je n'ai pas besoin de partager Mon idéal et mes pensées
N.U.L.L.I.T.E
UNILLITE
Chacun pour soit Et Dieu pour tous.
Une vie monotone, un même chemin Un gris du chagrin, un gris qui revient Une lueur d'espoir mène mon destin Elle disparaît au loin, elle s'éteint Les passants dans la rue me semblent des robots Faisant les mêmes gestes, s'en allant au boulot Des attitudes guidées, un monde télécommandé Dont personne n'arrive à se débarrasser
C'est une ville morte, un monde qui revient C'est une ville morte, emportant avec elle mon destin
Je n'ai plus de sensation, je ne réagis à rien Meurtre et violence font partie du quotidien Je ne peux pas comprendre ton attitude Tu es près de moi mais je ressens de la solitude Une image gravée qui ne pourra s'oublier Des mondes qui sont près mais ne peuvent se lier Désespoir infini qui ne peut pas mourir Souffrance d'une vie, absence de soupir
C'est une ville morte, un monde qui revient C'est une ville morte, emportant avec elle mon destin Ville morte