Jean Baptiste mon petit vieux Tu as des larmes dans tes yeux Tu as vécu quatre-vingt ans Et tu sais que tu ne passeras pas l'an
Jean Baptiste mon petit vieux Tu as la haine dans tes yeux
Et quand tu vois les mômes dans ta rue Tu penses à tout ce que tu as vécu Tu peux très bien savoir ce savoir ce qui va nous arriver Tous les enfants ne sont pas toujours bien nés
Jean Baptiste mon petit vieux Il y a la haine dans tes yeux
Jen Baptiste est ce que tu m'entends Rien n'arrête la marche du temps Et tes poings serrés n'y changeront rien Sur un mur tu te casses les mains Jean Baptiste mon petit vieux Il y a des larmes dans tes yeux
Jean Baptiste mon petit vieux Tu as des larmes dans tes yeux Tu as vécu quatre-vingt ans Et tu sais que tu ne passeras pas l'an
Jean Baptiste mon petit vieux Il y a la haine dans tes yeux Jean Baptiste mon petit vieux Tu as des larmes dans tes yeux
J'en ai marre de voir tous ces gens pavoiser Fiers de leur vie conditionnée Des milliers de flammes en l'air dans les concerts Rallumeront le brasier de la guerre
Persuadé qu'ici bas tout va bien L'homme s'est fait dieu son destin Bras et poings levés réclament leur dû Vous aviez oublié ces mains tendues La violence et la mort dans l'âme Chacun aura droit à sa part du drame
C'est jour de haine
Persuadé qu'ici bas tout va bien L'homme s'est fait dieu pour son destin Leur politique n'amène pas la justice Elle nous conduit au bord du précipice Les mêmes porcs qui tirent toujours les ficelles Le jour venu il suffira d'une étincelle
C'est jour de haine
Du pain ou du sang
Aujour'hui, il fait très beau Et je fais brûler le lit de ma soeur Avec ma tête j'ai pété les carreaux J'ai frappé le voisin dans l'ascenseur Mais dis moi pourquoi Maman Tous ces gens qui me veulent du mal Starsky et Hutch habillés en blanc Veulent m'emmener à l'hôpital
Pourquoi me mettent ils sous la douche Trop de cris et trop de couleurs Je n'ai jamais rien fait de louche Je suis seul, je pleure et j'ai peur Ils m'ont mis dans une camisole Mais moi je veux rentrer chez moi Je suis attaqué par des trolls C'est drôle c'est triste, c'est chaud c'est froid
Aujourd'hui il fait très beau Et je fais brûler le lit de ma soeur Avec ma tête j'ai pété les carreaux J'ai frappé le voisin dans l'ascenseur Mais dis moi pourquoi Maman Tous ces gens qui me veulent du mal Starsky et Hutch habillés en blanc Veulent m'emmener à l'hôpital
Demain je refuserai de pisser Et puis je chierai dans mon lit Je gerberai sur l'infirmier Alors je serai guéri J'ai trop pensé J'ai pas agit J'me calmerai Je sortirai Alors je serai loin d'ici La violence pour trouver la paix
Aujourd'hui il fait très beau Et je fais brûler le lit de ma soeur Et je crois bien que j'ai pété le voisin dans l'ascenseur Et qu'ils m'ont emmené à l'hôpital
Maintenant que je suis guéri J'ai le droit de sortir le soir Et tel un pantin mécanique Je frappe je nique, je frappe je nique Maintenant que je suis guéri J'ai le droit de sortir le soir Melon sur la tête dissimulé dans le noir Je tape sur tout ce qui est pourri
Une Orange Mécanique !
Là bas il fait froid et il y a des usines Là bas c'est les larmes, le sang, la sueur, les mines Ils creusent, ils cherchent comme des pantins morts Mais ici personne ne se soucie de leur sort
Imagine un peu, ils n'ont pas de ciel bleu Le soleil qui brille ne caresse pas leurs yeux Souvent on oublie ces gens qui s'emmerdent Souvent aveuglés par nos problèmes de merde
Dans les mines, pas de liberté Dans les mines, juste le passé Dans les mines, il n'y a pas d'horizons Dans les mines, juste un morceau de charbon
S'il y a un accident l'opinion s'émeut S'il y a des morts tout le monde est malheureux Puis quand c'est fini on oublie peu à peu Bordel de merde ça ne devrait pas avoir lieu
Je ne veux pas faire la révolution Pour un syndicat, une maudite engeance, un ats e cons S'il faut se battre c'est pour ces gens là S'il faut y aller, c'est la masse qui l'emportera
Bol de café le matin avant d'aller bosser Clébard panier, ta femme est partie se laver T'emmènes tes chiards à l'école pour qu'ils étudient Pour qu'ils deviennent comme toi complètement abrutis
Tu pensais que tu n'aurais plus jamais peur Jusqu'au jour où une lame s'est plantée dans ton coeur Tu pensais que tu n'aurais plus jamais peur Toi même maintenant es tu sûr du lendemain ?
Tu te plains qu'il n'il y a pas assez de policiers Mais dis toi bien que c'et eux qui t'en feront chier Nous on est comme ça parce qu'on est pas fatalistes Si tu veux être vivant viens avec nous en piste
Tu pensais que tu n'aurais plus jamais peur Jusqu'au jour où une lame s'est plantée dans ton coeur Tu pensais que tu n'aurais plus jamais peur Toi même maintenant es tu sûr du lendemain ?
Le jour où tu nais ici tu es condamné Pas d'espoir pour toi si tu refuses de lutter Un jour viendra où l'âme de tous se révèlera Et ce jour là personne ne pourra rien pour toi
Travis vient de rentrer du Viet Nam Il y a laissé la moitié de son âme Il a compris ce qu'était son destin Qu'il devait le forger de ses propres mains
Il trouve de l'embauche comme taxi De toute façon il préfère vivre la nuit Il découvre un univers de perversité Il refoule déçu la réalité
Travis
Il voit une femme ???? Mais bien vite le mensonge se défit Il en a marre de ce monde qui l'abuse De tous ces cons qui le désabusent
Travis
Que peut il donc faire pour cette jeune fille Qui dans la rue tapine telle une putain Tout autour de lui, tout s'écroule et vacille Le point culminant de ???? est atteint
Travis
Pourquoi n'irais tu pas te promener Ce soir tu auras du monde à crever Ces manants tu pourras enfin les buter Pour que ta justice enfin puisse triompher
Au commencemant c'était le néant Mais le combat se préparait dans l'ombre Rien ne pouvait endiguer cet affrontement La guerre ne dépendait que du nombre En ce temsp la pitié n'existait pas La vie n'était qu'un vaste combat Mais aujourd'hui il n'y a plus rien de tout ça Il ne reste plus que toi et moi
Car c'était la vie ou la mort
Des étendues de erre brûlées Le sol jonché de cadavres calcinés Les ruines du vieux monde à nos pieds Sur la tombe des banques nous irons danser Vous pensiez que l'argent vous donnait tous les droits Il a seulement tracé votre chemin de croix L'anathème sous forme de papier La Camarde imprimée sur des billets
Car c'était la vie ou la mort
Que nous reste il maintenant Juste un bout de terre brûlée C'est drôle mais je trouve ça marrant L'humanité a vaincu sa cécité
Des étendues de terre brûlée Le sol jonché de cadavres alcinés Les ruines du monde à nos pieds Sur la tombe des banques nous irons danser