Drôle de soirée Quand tu m'as téléphoné Drôle de soirée Quand je suis entré chez toi Drôle de soirée Tu semblais un peu gênée Drôle de soirée De deviner mon émoi Je n'ai pas vu à cet instant magique Ce qu'il y avait dans ton sourire d'énigmatique
Drôle de soirée Tu as baissé la lumière Drôle de soirée Et tu m'as offert un verre Drôle de soirée La tête me tournait Drôle de soirée La musique tourbillonnait Etait-ce l'ambiance ou l'étrange potion D'où pouvait bien venir ses hallucinations
Drôle de soirée Elle m'a dit “viens dans mon lit…” Drôle de soirée “…Mais avant de commencer…” Drôle de soirée “…Je voudrais te présenter…” Drôle de soirée “…Ma petite sœur jumelle…” Elles m'ont offert en guise de préliminaire Un ticket d'première pour nous envoyer en l'air La prochaine fois tu peut compter sur moi….moi….moi…mon amour
Cette chanson s'adresse à ceux Qui travaillent avec sérieux A l'école Cette chanson n'est pas pour eux Elle est pour les cancres au fond De la classe Ceux qui savent que leur avenir Ils ne le gagneront pas Sur les bancs Regardez par la fenêtre, Entendez vous son appel ? C'est celui… de l'école de la rue
Comme j'étais un peu primate J'me suis payé la primaire Pour des prunes Comme j'étais pas fort en maths J'ai redoublé ma seconde Pour des blondes J'ai perdu beaucoup d'année Et comme le temps m'est compté J'me suis sauvé Je n'aurai aucun métier J's'rai juste bon à rejoindre les paumés … à l'école de la rue
Je n'ai jamais aimé obeir Je n'ai jamais aimé cafarder Et quand j'ai claqué la porte pour n'plus jamais revenir De bonheur j'ai cru m'évanouir
Quand j'me suis r'trouvé dehors J'me sentais un peu Abandonné Et j'ai trainé mes savates Comme un pauvre aristocrate Sans cravate Et j'ai découvert que tout Ce que je cherchais à savoir Etait là Là ou il n'y pas de pion Là ou c'est toujours la récréation… à l'école de la rue
Cest là qu'on apprend à sentir C'est là qu'on apprend à mentir C'est là qu'on apprend aussi à flairer la douce odeur d'une petit chienne en chaleur C'est là qu'on apprend à palir Pour courir pas besoin d'savoir lire Et c'est là qu'on doit admettre Que partout on se f'ra mettre. C’est là à l’école de la rue. C’est là à l’école de la rue. Oui là à l’école de la rue.
Veux tu que je sois ton explorateur Laisses moi visiter le monde intérieur Veux tu que je sois ton explorateur Laisses moi devenir ton envahisseur
Je veux connaître tous les méandres De ton cerveau, petit Alexandre Je veux conquérir la matière grise Où parfois se replie ton esprit
Veux tu que je sois ton explorateur Laisses moi visiter le monde intérieur Veux tu que je sois ton explorateur Laisses moi devenir ton envahisseur
De toi je veux devenir gourmand Pour surfer dans le flux de ton sang Assoiffé comme dix milles vampires En trois gorgées je boirai ton cœur
Veux tu que je sois ton explorateur Laisses moi visiter le monde intérieur Veux tu que je sois ton explorateur Laisses moi devenir ton envahisseur
Comme les spéléologues téméraires S’engouffrent dans des puits insondables Je veux faire ma descente aux enfers Peut être y rencontrerai je le Diable Et si, en faisant trop de détours Je craignais de ne pouvoir revenir Pourrais tu m’indiquer l’avenir Comme simple preuve de ton amour Comme simple preuve de ton amour Comme simple preuve de ton amour
Le petit François est un fils de joie Qui vit toujours au jour le jour Son père était un troubadour Sa mère était reine du trottoir Et lui travaille la nuit pour gagner sa vie Les femmes paient pour l’avoir n’importe quel prix
C’est un expert en savoir flair Et son regard est un radar Quand devant lui passe une fille En un clin d’œil, la déshabille Pomme verte qui cherche l’amour Prends garde à ton cœur C’est un vrai gosse des faubourgs, un merle moqueur
François est un fils de joie La lune est son égérie et la rue son quartier général Son lit est un trampoline qui lui sert à gagner les étoiles
Il a appris toutes les ficelles Qui servent à faire pâmer les belles Il utilise les moyens divins Afin d’arriver à ses fins Regardez le voltiger, d’amour en amour Regardez le ravager les fleurs qui l’entourent
François est un fils de joie La lune est son égérie et la rue son quartier général Son lit est un trampoline qui lui sert à gagner les étoiles
Le petit François est un fils de joie Qui vit toujours au jour le jour Son père était un troubadour Sa mère était reine du trottoir
Les garçons sauvages sont les manants du bonheur Ils boivent des élixirs de mauvais délire Le sens de l'humour à la place de l'honneur Ils ont apprit à oublier l'avenir Ils ne possèdent rien Ils ne demandent rien Ils ne doivent rien à personne
Ceux qu'on ne peut acheter ne sont pas à vendre Ceux qu'on veut dresser ne sont pas prêts à se rendre
Refrain Tous les pièges de la vie sont faits Pour qu'on s'y laisse prendre Qu'importe de gagner ou de perdre pour les garçons sauvages
Les garçons sauvages ont vécu tant de naufrage Ils ont pris goût aux plus troublants des outrages Pour eux les illusions sont comme des diamants Que l'on injecte pour causer du tourment Peu importe la faim (bis) Du malheur ils sont les enfants
Et quand la déprime a besoin de victime C'est eux qu'elle choisit par conviction intime
Refrain
Les garçons sauvages aiment les filles volages Moi j'en connais qui font de sacrer ravages Belles parmi les belles affectueuses parmi les tueuses Qui n'a pas su ????leur résister Elles veulent toujours jouer A ce drôle de p'tit jeu Qui consiste à se briser le cœur
Les cœurs en morceau si vite se recollent En concubinage avec le Rock'n'Roll
Refrain
Il y a toujours une issue quelque part Une issue de secours, quand on prend tout avec humour ! Il y a toujours une issue quelque part Une issue de secours, quand on prend tout avec humour !
Quand je suis seul, je en m’ennuie jamais Je peux rester sans rien glander Pendant des heures durant A contempler les araignées Je grimpe dans mon grenier cérébral Et j’ouvre mon coffre aux trésors Alors je joue avec la mort Une petite partie de suicide
Il y a toujours une issue quelque part Une issue de secours, quand on prend tout avec humour !
Quand j’ai des ennuis, je les entasse Dans une sorte de chambre à gaz Quand ils deviennent trop Alors je bouffe des haricots Un simple pet tonitruant Et mes problèmes sont résolus Me voilà parti sur Saturne Avec ce qu’il me reste de carburant
Il y a toujours une issue quelque part Une issue de secours, quand on prend tout avec humour ! Il y a toujours une issue quelque part Une issue de secours, quand on prend tout avec humour !
Quand le cafard me prend la tête Je le capture d’un geste sec Je lui arrache ses petites pattes Et je l’écrase d’un coup d’savate Je sens alors un tel bien être D’avoir occis ce vil insecte Que dans l’élan libérateur Je me tapes une petite branlette
Il y a toujours une issue quelque part Une issue de secours, quand on prend tout avec humour !
La vie c’est ma passion, l’amour ma subversion Voilà mes deux maîtresses : Passion et Subversion ! Infidèles, elles vous aiment !
Elles vous feront connaître Une nouvelle planète Où règne l’intuition Passion et subversion C’est la sensualité
Elles vous feront goûter Les fruits empoisonnés A perdre la raison Passion et subversion C’est la curiosité
Toi qui ne sais pas trop quoi faire de ta vie Qui passes ton temps à fuir l’ennui Toi qui prétends n’avoir plus rien à perdre Es tu prêt à te joindre à nos rêves Fragiles et éternels
Dans le désir farouche De ne pas se soumettre Ni aux dieux, ni aux maîtres Passion et subversion Elles vous guettent, elles vous guettent
Une lionne (ou louve) affamée Qui mangeait ses petits Pour que survive l’espèce Passion et subversion Avec elles pas de trêves
Toi qui ne sais pas trop quoi faire de ta vie Qui passes ton temps à fuir l’ennui Toi qui prétends n’avoir plus rien à perdre Es tu prêt à te joindre à nos rêves Magie éternelle
A deux cent à l’heure quand on déboule dans les boulevards La basse cour est en effervescence La populace se barricade derrière ses volets Elle se demande ce que font les poulets
Nous sommes les Romanceros Un peu barjots, un peu crados Nous sommes les Romanceros La vie facile nous a jamais tourné le dos !
On se débrouille comme on peut pour bafouer la grisaille Quand on a la tête dans les nuages S’il faut du temps pour accomplir un coup fumant Il faut quatre cent coups pour tuer le temps
Nous sommes les Romanceros Un peu barjots, un peu crados Nous sommes les Romanceros La vie facile nous a jamais tourné le dos ! Dans la rue, y a du brouillard Quand on rue dans les brancards
Les lignes droites à fond la caisse, les virages en détresse Quoi de meilleur pour sauter la vieillesse Que de finir comme un rocker au service des urgences Mort au champ d’honneur de l’insolence
Nous sommes les Romanceros Un peu barjots, un peu crados Nous sommes les Romanceros La vie facile nous a jamais tourné le dos ! Dans la rue, y a du brouillard Quand on rue dans les brancards
Je ne suis qu’un sale rêveur Dire que tu as pu croire en moi Je ne suis qu’un sale rêveur T’aurais du faire un autre choix
Tout ce temps Tout ce temps passé avec toi Restera gravé dans ma tête Toute ma vie comme des jours de fête
Tu m’as dit fais ce qu’il te plaît, Mais ne me fais pas trop souffrir C’est si dur de t’aimer Tu prends tout du mauvais côté
Je croyais que l’amour était une hélice Qui sans fin, sans fin se dévisse Pour s’ouvrir à tous les délices
L’endroit d’où je viens existe encore dans ma mémoire Une terre sans âge tout au fond des marécages Le regard d’un loup découvert en train de boire Un soir de crépuscule, près d’une source noire
Quand j’aurai fini de me battre pour une aura Pour quelques chimères et des butins dérisoires Je reviendrai te chercher, je le sais, tu m’attendras Je t’emmènerais boire à la source noire
Dans ce monde, il n’y a pas de place pour toi Il n’y a pas de place pour moi Pas de place pour de sales rêveurs
Dans ce monde, il n’y a pas de place pour toi Il n’y a pas de place pour moi Pas de place pour de sales rêveurs
Show man Feu sacré dans tes veines Show man C’est ton sang qui te brûle Show man Quelle est ta nourriture Show man C’est la chaleur humaine
Show man Ténébreuse tsigane Show man Qui se donne et se damne Show man Autour du feu de camp Show man Au plus grand des amants
Je voudrais connaître L’équation du délire Le secret du vertige Qui fait perdre la tête
Show man C’est la transpiration Show man C’est le souffle haletant Show man Et le temps s’évanouit Show man Comme par enchantement
Show man Ce que je vois devant moi Show man L’énergie rock’n’roll Show man Qui réclame une idole Show man Pour son festin de rois
Je voudrais apprendre Comment tordre mes membres Une nouvelle danse Une nouvelle chance
Show man Feu sacré dans tes veines Show man C’est ton sang qui te brûle Show man Quelle est ta nourriture Show man C’est la chaleur humaine
Je voudrais connaître L’équation du délire Le secret du vertige Qui fait perdre la tête Je voudrais apprendre Comment tordre mes membres Une nouvelle danse Une nouvelle chance
Le peuple de la rue a faim De lutte, de rut, et de vin A chaque fois qu’il se met en boule Moi, ça me donne Moi, ça me donne Moi, ça me donne la chair de foule
Pour calmer mes crises de nerfs Je pratique le culte de moi même Je sais très bien que tu trouves ça bête Mais n’oublies pas Mais n’oublies pas C’est ma seule façon d’être
Quand pour me changer les idées Je m’offre un bouton d’orchidée Et quand je sens son odeur divine J’ai des frissons J’ai des frissons J’ai des frissons dans l’échine
Quand je délire dans un accès de fièvre Tous mes désirs se réalisent en vérité
La fille qui s’est payé mon âme Est une drôle de créature A chaque fois que je l’aperçois Je sens monter Je sens monter Je sens monter ma température Encore monter Toujours monter Oooh ma température