De pie cantar que vamos a triunfar avanzan ya banderas de unidad Y tu vendras marchando junto a mi y asi veras tu canto y tu bandera florecer la luz de un nuevo amanecer anuncia ya la vida que vendra De pie luchar ! el pueblo va a triunfar sera mejor la vida que vendra A conquistar nuestra felicidad y en un clamor, mil voces de combate se alzaran diran cancion de liberdad con decision la patria vencera
Y ahora el pueblo que se alza en la lucha con voz de gigante gritando : “adelante el pueblo unido jamas sera vencido”
La patria esta forjando la unidad de morte a sur se movilizaran Desde el salar ardiente y mineral al monte austral unidos en la lucha y el trabero iran la patria cambiaran sus pasos ys anuncian el porvenir De pie cantar ! el pueblo va a triungar miliones ya imponen la verdad De acero son ardiente batallon tus manos van llenvando la justicia y la razon mujer, con fuerza y con valor ya estas aqui junto al trabajador
Y ahora el pueblo que se alza en la lucha con vor de gigante gritando : “adelante el pueblo unido jamas sera vencido”
L'amour est beau l'amour est grand Dans cette chambre où tu attends Que ton tendre époux vienne te chercher Encore une fois pour te frapper Ta vie intime n'existe plus Ton humanisme tu l'as perdu Depuis quinze ans que tu ressens Ces aggressions de beauf puant
Les premiers temps furent effrayants Tu ne voulais rien raconter Mais maintenant dans ta cuisine L'habitude a pris les devants Tout ce que tu fais est calculé Pour espérer peut-être échapper Aux coups de ce salaud que tu maudis A chaque minute de ta vie Le temps meurtrit cette espérance De pouvoir un jour te tirer Tu vois personne tu es enfermée Franchis la porte tu es flinguée
Combien y-a-t'il de femmes battues ? Combien y-a-t'il de femmes perdues ? Qui crèveront dans le silence D'une société qui cache ses souffrances
Ah quelle belle civilisation Qui pousse à ce genre d'infamies N'apprend on pas aux petites filles A être les servantes de leur mari Toi gros bouffon tu n'as pas honte On t'a toujours appris ça Comme au boulot tu n'es qu'un larbin Faut bien que des fois tu sois plus malin Alors quel endroit plus rêvé Que cette famille que tu as fondée Derrière ces murs qui t'abritent Ça a vraiment goût d'Auschwitz
Combien y-a-t'il de femmes battues ? Combien y-a-t'il de femmes perdues ?
Alors tu vois les flammes qui dansent comme un orage Un clown qui mime et qui s'enrage L'art dans la rue en liberté contre la culture aseptisée Camouflé derrière un rideau de feu ou des têtes masquées La guerre à l'ennui est déclarée Seul ou en bande c'est pas la matière qui manque Dérision assurée les bombes du rire sont amorcées Des troupes anti-morosité joins-toi au défilé Les seules qu'on aime voir parader Laisse-toi aller ton nez deviendra rouge Un avant-goût de liberté
Demain sera une autre ville, une nouvelle trace Le macadam est leur palace L'ami kerdane va les aider, le feu qu'ils crachent pour les soulager Et c'est reparti pour un tour veulent pas être apprivoisés La routine les ferait crever Des fous du roi à ce folklore urbanisé L'esprit est préservé, faut dire que pas grand chose n'a changé Le regard toujours aiguisé connaissent pas la pitié L'air de moquerie va souffler Laisse-toi aller, ris de toi et du reste Leur rage s'attrape comme la peste
Le spectacle ne doit pas se laisser enfermer Dans des murs qui transpirent le fric et la sécurité Partout où il n'y a rien il faudra aller Avec comme seule devise la gratuité Marre de ces maîtres penseurs qui sont subventionnés Tenus par le bon goût et qui oublient de dénoncer Pour que la fête vive comme on l'a décidé Pour que les rues s'animent, tuer l'isolement dans les quartiers Il y a tant de choses à dire, tant de choses à montrer Décrire l'absurdité de toutes ces vies si bien rêglées Les surprendre à se dire que tout pourrait bien péter Voir des gosses en rire, complètement déjantés Le spectacle commence pour la suite des festivités Là où les rues sont sombres, il faudra bien … Les éclairer … COUVRE FEU !
Rien n'est fini mais tout commence Enervés par la décadence Comment supporter les rêgles du jeu ? L'insolence des privilégiés La somnolence des résignés Et nous qui nous retrouvons au milieu
Qualifiés d'associaux, l'étoile qu'on doit porter Les bien-pensants dégueulent froidement leurs préjugés Bienheureux vos esprits, pas de rêves pas de soucis Les bien-pensants dégueulent froidement au paradis
Mais ils ne perdent rien pour attendre Leur lâcheté est notre démence L'anti-conformisme un totem à vie C'est pas une crise d'adolescence Complaisez-vous à le penser Nos chants sont emprunts de votre naiveté.
Ah que c'est bon de vivre en paix, repos social-démocratie Au rythme du vote et de la paye - C'est peut-être bien ça l'harmonie Curieux besoin de vous regrouper. appartenance majoritaire Ça crache sur les minorités - Tout leur dédain à en être fier
De futilités en conneries De consommateurs endurcis Ils te haissent parce que tu n'es pas comme eux Alors préserve ta déviance Tu existes du fait que tu penses De la peur que ça inspire en eux
Oh là qu'il est pas beau les cheveux colorés j'tenverrais ça vite fait bien fait a l'usine travailler regardez cette jeunesse savent plus quoi inventer ils cultivent la paresse rien d'autre à dire tous des drogués(bis) j'aurais des mômes comme ça je voudrais te les eduquer a grand coups de pompes dans le cul,finiraient bien par se ranger perdues toutes nos valeurs travail famille patrie ils n'ont plus goût de la sueurs y a vraiment de quoi se faire du soucis
Prétextant la musique comme un moyen de se regrouper On fait le bilan des troupes dégoutées par cette société Quelques heures autonomes dans cette salle qu'est notre terrtoire Pour vivre ce que l'on dit, avoir plus de raisons d'y croire
Pas question d'être seulement là pour consommer A chacun de s'impliquer Le partage c'est la base de l'unité Un échange, le droit au respect
A quoi ça sert de critiquer Si on est pas capable de se démarquer De leur foutues normes, de leur morale De leur comportement, de leur violence sociale
Les keufs nous filent des coups, ici on danse sans en donner Les beaufs musellent leurs femmes, ici on gueule égalité L'état te marginalise, il fait notre solidarité Il te dit “ferme-la”, ici on est pour s'exprimer
C'est notre rage qu'on doit apprendre à contrôler Celle qu'on garde et qu'est réservée A tous ceux qui nous empêchent d'exister Aux censeurs de notre liberté
Notre avenir c'est ce qu'on en fera L'alternative est nécessaire pour toi et moi Consolidons nos positions Prends garde à toi et n'oublie pas le “mort aux cons”
Du côté du Mexique, on est sorti de l'ombre C'est pas des tonnerres de chaleur mais le peuple qui gronde Il y a plus d'un an déja guerre armée déclarée Peu d'informations ont filtré Pourtant ce soulèvement ne cesse de s'étendre Le pays entier est touché
Acculés à la misère, pas d'autres droits que de celui de regarder crever leur frères Chiapas, indiens sur le sentier de la guerre Culture millénaire, privés par le pouvoir de leur territoires d'hier Persuadés que les ancêtrs en sont fiers
E.Z.L.N. tes revendications s'adressent à tous les indiens Du nord au sud de l'Amérique pour dire que cette terre vous appartient Des Tojolabals du Chiapas aux Mohawks du Canada Vous n'êtes pas de la main-d'oeuvre docile, bonne qu'à engraisser leur états
Le mouvement national révolutionnaire Combattants zapatistes, l'histoire est éphémère Le prix de la liberté se paye avec des morts Salinas oh la ! t'as fait fort Bombardements aveugles, des villages ravagés des civils tués par milliers
Des villes réquisitionnées, les bâtiments publics pillés et dévastés L'état tout puissant humilié Des prisons sont attaquées, les détenus libérés rejoignent les insurgés Les guet-apens multiliés
On a atteint le point de non retour, maintenant ce sera tout ou rien La solidarité amérindienne continuera son chemin Il y a des siècles que leur Histoire est écrite sur fond de promesses en blanc De traités bafoués et sordides au bon vouloir des occupants
TERRA Y LIBERTAD le poing levé ce n'est que le commencement Soutenons la lutte des peuples engagés qui veulent vivre décemment Des Tojolabals du Chiapas aux Mohawks du Canada TERRA Y LIBERTAD c'est contagieux et ça ne s'arrêtera pas !
Bonsoir à vous, téléspectateurs avisés Voici le sommaire du journal qu'on vous a préparé Des images chocs d'une guerre aux gagnants du tiercé Il y en aura pour tout le monde, laissez vos cerveaux végéter Parodie d'analyses à la vitesse grand V La réflexion s'arrète aux portes de l'intégrité Juste le temps de comprendre qu'on est pas mal loti Que d'autres souffrent encore plus, ah quel bonheur d'être ici !
Des vérités pas bonne à dire, savoir se taire pour ne pas nuire On compte sur vous pour nous cacher Que nous somme tous aux pieds du mur et qu'on s'enlise dans ce merdier Alors remballer vos sourires, les racoleurs des gouvernants Si vos infos faisaient réagir Vous n'seriez plus la depuis longtemps à faire les guignoles à l'écran.
A ton tour d'être acteur, casse ta téloche, à ton tour détracteur !
D'une chaîne à l'autre toujours les même sujets traités Seule une poignée de types décide de ce que l'on doit penser l'audimat a la clef, ils feront tout pour vendre Et à ce petit jeu, vaut mieux Grégory que l'Irlande.
Flash spécial, reportage CNN C'est du prime time, l'image est-elle réelle ? Les yeux dévorent comme des chacals ces scènes Qui flatent les instincts entre pitié et haine Ça ne m'implique en rien, mon cerveau n'est pas en éveil.
Et après huit heures de boulot, qui a envie de disserter ? Un reportage servi bien chaud tout le monde saura quoi penser le bien le mal sur un plateau Au royaume des idées reçues et de la désinformation Y a plus grand monde dans les rues Finies les prises de position, foutu l'esprit de contradiction.
A ton tour d'être acteur, casse ta téloche, à ton tour détracteur !
Bonsoir à vous, téléspectateurs avisés Voici le sommaire du journal qu'on vous a préparé Des images chocs d'une guerre aux gagnants du tiercé Il y en aura pour tout le monde, laissez vos cerveaux végéter Parodie d'analyses à la vitesse grand V La réflexion s'arrète aux portes de l'intégrité Juste le temps de comprendre qu'on est pas mal loti Que d'autres souffrent encore plus.