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Paroles

Working Frog

Andrealphus

Depuis que je suis petit Le sexe a régi ma vie Ca a toujours été plus fort que moi C’est ma bite qui se contrôle pas

Je défonce les culs de tout ce qui passe Les vieilles j’trouve pas ça dégueulasse Ceux qui me refusent sont bien obligés Je découpe leur ventre avant de les baiser

Les films de cul je les regarde par dizaines Même quand je mange j’trouve sans problème Des idées sexe à exploiter Un bon steak saignant à pénétrer

On m’a dit d’aller voir un psy Je lui ai raconté toutes mes envies J’peux plus résister mon sang afflue J’lui fais péter les veines du cul

Contradiction

Le jour vient de se lever Belle journée pour bosser J’ai comme une envie de gerber

J’peux pas faire autrement L’loyer d’l’appartement Y a personne qui va m’le payer

Et je me déteste ! Je retourne ma veste J’fais partie du système Et je dois faire avec !

Un boulot écœurant Pour un confort rassurant Huit heures sans marginalité !

Et du soir au matin Faire comme tous ces crétins Y a comme quelque chose de malsain !

Travailler, consommer Sans jamais se questionner Tous des robots robotisés

Peut être j’suis pas si con J’me remets en question J’ai encore envie d’exister

Gourou

Il est fort, il est beau C’est le roi des mégalos Il vient d’une autre planète C’est pour ça qu’on fait la fête

On le suit, on l’essuie On baisse les yeux et on dit oui Après on se déshabille Pour prier avec les filles

Gourou, gourou, Ah, j’en suis fou Gourou, gourou, Papa à nous

Voyez-vous tous mes sous J’ai donné à mon gourou S’il veut que j’me coupe un pied Il à qu’à m’le demander !

Je le vois, je le bois Je ferai tout ce qu’il dira ! J’lui offre mes cheveux Contre un bol de pot au feu

Les promesses qu’il professe Me remplissent d’allégresse Je souris et puis je prie C’est déjà le paradis

On oublie, anoblis Qu’on a plus aucun ami Coupé du monde extérieur On discute avec les fleurs

Gourou gronde, mauvaise onde Car voilà la fin du monde On enfile nos sacs poubelles On s’fait sauter la cervelle

Hymne

(chanson traditionnelle dunkerquoise)

Salut Acopinard Salut à ta mémoire Là haut tout près de Jean Bart C’est ta gloire !

Tant d’années à nous guider Tant de masques à aimer A c’t’heure nous voilà tous En pleurs

Jimmy Keupon

Jimmy punk très tôt s’est levé CD gravés press books imprimés Une journée passée dans les cafés En quête de concerts à jouer

Et c’est pas facile de s’faire accepter Les punk n’est pas toujours apprécié Si c’est pas facile de s’faire accepter L’aventure mérite d’être tentée

Jimmy punk accorde sa guitare Les voisins tapent il est déjà tard Jimmy punk râle, rallume son pétard Et s’endort avec un espoir

Si on ne sait pas de quoi demain sera fait La galère finit toujours par payer Même si on ne sait pas de quoi demain sera fait On recule seulement pour mieux sauter

Le public est là Jimmy est content C’est sa gloire d’un soir il savoure l’instant Un vieux rêve prend forme juste pour un moment Car demain tout sera comme avant

A tous ces connards qui n’ont jamais rêvé Planqués derrière leurs vies bien rangées A tous ces connards qui n’ont jamais rêvé Not’musique est une réalité

L’Amour En Gros

Y a quelque chose dont j’aimerai parler Y a pas de honte à les secouer L’amour des grosses ouais c’est ma passion C’est tellement crade mais dieu que c’est bon !

J’me fais plus chier à les prendre par derrière Leur gros bourrelets j’en fais mon affaire Quelques petites claques pour les faire jouir Ca les détend et puis ça fait maigrir

De temps en temps pour les faire bouger Elles montent sur moi Attention danger ! Le lit foutu mon dos explosé Il me faut 15 jours pour récupérer

Leurs seins pleins de veines sont irrésistibles La vue du bon trou n’est pas toujours accessible Je me perds, je me noie, je suffoque Ah c’est con pour moi mais j’men moque

Le lit foutu mon dos explosé Il me faut 15 jours pour récupérer Je me perds, je me noie, je suffoque Ah c’est con pour moi mais j’men moque

Le Cauchemar D'Edgar

Quand Edgar ferme les yeux Il voit dans les cieux Pleins de pigeons heureux Et des gosses amoureux Quand il ouvre les yeux Qu’il regarde les cieux Il ne voit que fumées Et des moineaux crevés

Edgar Condamné à rêver Edgar Condamné à crever

Des gosses intoxiqués Se tabassent à coups de battes Et des bûcherons fêlés Nous bousillent les forêts Asthmatique est la Terre Les terriens manquent d’air On va bientôt mourir Et ensemble pourrir

Les fumées des usines Nous polluent le cerveau Et celles des voitures Nous encombrent les poumons Les centrales atomiques Nous explosent à la gueule Ca nous donne la colique Et nos cheveux tombent tout seuls

A coup de bombe nucléaire On jouera à se tuer De New York jusqu'au Caire On sera tous irradiés On deviendra des zombies On perdra notre chair Notre cerveau sera pourri V’là le résultat d’une guerre

La Proie Gammée

Bomber bretelles et crâne rasé Tu vénères l’homme à l’unique œil Pour pas te retrouver tout seul Tu seras toujours protégé Tu rêves d’un petit brun moustachu Qui dirige ces hommes comme des porcs Qui entraîne les autres vers la mort La haine raciale t’as convaincu

Pour toi le bonheur est facile Ton unique but est le pouvoir Ta seule bible est le devoir Gentil petit chien très docile Tes journaux sont la propagande Il n’y a plus à réfléchir Mais seulement qu’à faire fléchir Ainsi qu’à réduire en cendre

Pétain Travail Famille Patrie Tu uses de la collaboration Pour protéger ta belle nation Les étrangers sont tes ennemis Obéissance respect honneur Ces 3 mots résument ta vie Mais pourras tu à ton avis T’en libérer de ton bonheur…

La Vie En Rose

J’ai vécu toutes ces années d’errance De doute, d’espoir et d’espérance Je suis revenu au point de départ Sans avoir oublié tous ces cauchemars

Entre deux guerres de religion De dictatures et d’oppression La barbarie est à la mode Poussant des peuples vers l’exode

J’ai vu des choses vraiment horribles Les pires tortures indescriptibles Des meurtres des viols des génocides Sur un parfum de joie morbide

La vie en rose !

On vend des armes aux plus tarés Du moment que ça rapporte du blé Sans se demander ce qu’ils feront Rien à foutre ils ont du pognon !

Les USA font un carton Tout le monde les suis comme des moutons Lâchant des SCUDS par paquets Sur plein de pays affamés

Venez pisser sur la fourmilière Ecraser tous ces vers de terre Le monde n’est qu’une supercherie Où la liberté est abolie

Madmag’

Ils ne te voient pas, ne te connaissent pas Ta vie ne les intéresse même pas Tu te dis pourtant ce sont de braves gens Ils ont l’air sincères et intelligents

Le moindre potin de leur petites vies Pour toi deviens une vraie tragédie La suite au prochain numéro Toute suite tu te dis « il me le faut »

Et toi, et toi qu’est ce que tu vois ? Les belles photos de Gala Et toi, et toi qu’est ce que tu lis ? Ta misère tu l’oublies

L’invasion commence dans les salles d’attente Avant le docteur un peu de détente « Nouveau détective » « Ici Paris » Ont pris une grande place dans ta vie

Ce sont des gens heureux, malheureux Ils te font croire, penser ce qu’ils veulent L’argent coule à flots ils ne manquent de rien Mais pour eux tu n’es qu’un vulgaire chien

Un piège journalistique bien huilé Pour paparazzi en quête de blé Acteur rédacteur main dans la main un piège à cons en kiosque demain

Mon Nom Est l’Etat

Je te fais des belles promesses Afin de me faire élire Les flics me protègent les fesses Ah ouais putain c’est délire !

Je ponds des belles lois Tout en bouffant du saumon Et ces textes sont pour toi Espèce de gros couillon

Mon nom est l’Etat, mon nom est l’Etat Y a pas plus pourri que moi !

Les punks, les arabes et les nègres J’les fais mettre en prison Tous mes amis sont d’la pègre Et oui l’Etat c’est mon nom !

Mais j’entends le peuple crier C’est bientôt la fin pour moi Il me reste plus qu’à me casser En attendant le futur prochain

Revolte

Lâchez vos chiens de guerre Notre rage est primaire Sans trêve ni concession Va y avoir de la baston La folie meurtrière Sans faire machine arrière Sortir la hache de guerre Il n’y a plus que ça à faire

La jeunesse unifiée Vous fera tous payer ! Le prix de tous vos crimes Contre l’humanité

Ce soir les commerçants Ne finiront pas dans le sang L’Elysée va tomber Car nous sommes disjonctés On n’a plus rien à perdre Sinon une vie amère On n’a rien à gagner Sinon la liberté !

Nos instincts primitifs Vous rendent si craintifs Que vous voilà en fuite A mort les fugitifs !

Notre horde sauvage Saccage avec rage Vos institutions bidons Qui rapportent du pognon Sans ordre notre horde Installe le désordre Détruire toutes vos lois Et abolir vos droits !

Jusqu’à la déraison Jamais nous ne reculerons Criant à l’unisson Vive la Révolution !!

Tout Pour La Chance

J’ai choisi mon jour de naissance Cueilli des trèfles à quatre feuilles J’me suis fait les dents de la chance Je n’ouvre jamais le mauvais œil

J’ai sur moi deux fers à cheval Et quatre pattes de lapin Je touche du bois et du cristal Et un bossu tous les matins

J’me lève toujours du pied droit Et marche du gauche dans la boue En me signant je croise les doigts J’élève une chouette et deux hiboux

Tout pour la chance ! Oi ! Oi ! Oi !

Je possède des pierres magiques Et des médailles de tous les saints En sautoir quelques reliques La dent cariée d’un capucin

Je consulte un voyant spirite A Sainte Rita je brûle des cierges Je ne ois que de l’eau bénite J’ai planté une vigne vierge

Je porte des bagues magnétiques Au cou une main de Fatma Des Ska rabées pharaoniques Et dans les poches quelques mantras

Et j’ai joué au casino A la roulette et au black-jack Au loto au banco bingo Au milliardaire au tac o tac

Et au poker au baccara Et au tiercé au quinté plus Aux loteries aux tombolas Et même à la roulette russe !

J’ai appuyé sur la gâchette Même en prenant quelque distance Pourrais je dire que je regrette D’avoir eu ou non de la chance ?