Wild Food Festival 2013

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Dès notre arrivée à Hokitika, nous nous sommes installés dans le camping du festival. La soirée du vendredi ressemblait à une grande fête annuelle de village, donc pas mémorable. Il y avait des concerts, dont The D'Sendantz du Reggae, disco, rock et reprise du top 40, bref tout un programme.

Je suis allé me coucher tôt et en arrivant à ma tente, je me suis rendu compte de mon erreur, car les campings de festivals ne sont pas faits pour dormir. Et pourtant, très rapidement il n'a plus eu trop de bruit ! La Nouvelle-Zélande est le type même du pays (trop) parfait avec des habitants (trop) parfaits. Même les douches et les toilettes ont été propres tout au long du week-end (bon, dès 10 h le dimanche matin elles étaient retirées, mais la performance est quand même à souligner).

Le jour suivant, nous retrouvons la south america's crew  déguisée : un batman, une batgirl, une spidergirl, deux ouvriers de chantiers et une militaire. Le festival donne l'occasion aux festivaliers de se la jouer façon carnaval. J'ai retenu le déguisement en douche et en Peter des Griffins. Les pauvres ont dû souffrir toute la journée avec la chaleur !

Outre la possibilité de se déguiser, le festival à pour vocation première de proposer de la nourriture qui n'a pas les faveurs de nos plats quotidiens. J'ai commencé la dégustation par du Mountain oysters, des couilles de moutons avec du poivre et du piment de Cayenne. Le goût n'était pas mauvais, en revanche, la texture caoutchouteuse était assez répugnante.

La suite a été plus goutûe avec des petits échantillons de crocodile et de kangourou avec un goût de volaille pour le premier et du boeuf ou gibier en moins fort pour le second. En guise de déjeuner, j'ai mangé du requin pané, proche d'un poisson fin.

Enfin, je ne pouvais pas passer à côté des insectes, mode d'alimentation écolo qui un jour deviendra peut-être la norme eu égard à la surexploitation des élevages et des terres agricoles... Pour ma part, je dois avouer que ma conversion pour devenir insectivore n'est pas pour demain.

L'expérience n'a pas été mauvaise avec d'abord une sauterelle frie sur un lit de beurre de cacahouette, accompagné par du pain, ou encore une chenille croquante enrobée de chocolat. Ce n'était pas foncièrement mauvais avec respectivement le goût du beurre de cacahouette et du chocolat. Pour la sauterelle, les pattes restées coincées entre les dents devenaient assez répugnantes en fin de compte. Il y avait la possibilité d'en déguster vivante, mais cette fois je n'ai pas franchi le pas.

Dans ce festival, il y avait aussi de la nourriture plus commune avec quelques spécialités de pays étrangers. Du côté concerts, nous pouvions réécouter les groupes de la veille. Le seul qui a eu mon attention a été The Filthy Two, un groupe reprenant des chansons traditionnelles irlandaises avant de terminer sur un répertoire rock actuel.

Nous avons passé la soirée au camping, car il fallait payer pour rester dans l'enceinte du festival juste pour voir jouer les mêmes groupes. Avant, nous voulions nous rendre à la plage. Déjà en temps normal il est interdit de boire de l'alcool dans les rues des centres-villes, alors en période de festival la surveillance a été accrue et l'accès à la plage nous a été interdit.

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