Gran Torino

Gran Torino2009 - Clint Eastwood

Walt Kowalski se retrouve seul avec son chien Daisy après le décès de sa femme. Il ne communique pas avec ses petits enfants, leur attitude irrespectueuse le dépasse, quant à ses enfants ils veulent se débarrasser de lui en l'envoyant dans une maison de retraite.
De nouveaux voisins se sont installés à côté de chez lui, des Hmong un peuple originaire du Viet Nam et du Laos. Ça ne plait guère à Kowalski. C'est un bon américain. Il a fait la guerre de Corée et ne voit pas d'un bon oeil l'arrivée de ces « chinetoques ». Dans ce nouveau voisinage, Thao un adolescent tente de lui voler sa superbe Ford Gran Torino de 1972. La mère et la soeur de Thao viennent s'excuser du geste du garçon. Kowalski va le faire travailler en guise de dédommagement. Malheureusement, la bande pour qui Thao devait voler la voiture ne le laissera pas tranquille.
Dans ce film, on passe part toute une palette d'émotions : rires, colère, tristesse. Kowalski est un vétéran de guerre qui n'arrive pas à rester connecté avec le monde d'aujourd'hui. Il préfère la solitude et boire ses canettes de bière tout en gardant en lui la douleur de la guerre. Il a de forts préjugés sur les étrangers avant la venue de ses voisins et utilise un langage raciste en permanence. Ça donne un côté sarcastique au personnage puisque ça ne sonne pas vraiment méchant. C'est juste un plouc américain qui n'aime pas grand monde. Il n'aime pas non plus la religion et les propos qu'il a avec le jeune pasteur sont jubilatoires. Les remarques de Kowalski sont la plupart du temps savoureuses.
La fin du film est en revanche plus dure et montre la véritable face du personnage. C'est l'apanage des films de Eastwood d'avoir une seconde partie-choc. En plus d'être réalisateur, il est aussi acteur toujours dans son style habituel de dure, mais avec un bon fond.
Un nouveau grand film made in Eastwood qui depuis 2003 et Mystic River nous sort que des chefs-d'oeuvre.

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