La noche nous plonge dans les quartiers de la Havane en suivant Raúl qui rêve d'une vie meilleure. Car malgré l'aspect folklorique de la capitale et ses fameuses voitures américaines des années 60, la vie des Cubains est dure. Accusé d'agression sur une touriste anglaise, Raúl prend la décision de s'exiler vers Miami pour rejoindre son oncle. Il parvient à convaincre Elio son meilleur ami de l'accompagner.
Prostitution pour avoir des médicaments, exploitation au travail, voilà comment est dépeint le pays de la Révolution. L’île est en grande difficulté économique depuis la chute de l'URSS, alors principal partenaire commercial. Fidel Castro n'a jamais pu rendre le territoire indépendant dans la production des produits de premières nécessité (qui se vendent pour beaucoup très chers au marché noir), doublé de l'embargo étasunien qui étouffe l'économie de l’île. Il n'est pas étonnant de voir la situation des Cubains s'empirer chaque jour.
Raùl et Elio travaillent dans la cuisine d'un hôtel où ils ne sont pas respectés par leur hiérarchie. Raùl est aussi accusé d'agression fantôme sur des touristes. Ces deux faits montrent que le tourisme prend de plus en plus d'importance aux détriments des Cubains. Et ce n'est pas près de changer, car pour l’île c'est une façon de faire rentrer de l'argent, mais à quel prix ? Un retour en arrière pour ce pays socialiste.
Cette histoire montre à quel point la vie dans l’île est difficile et trouver les coupables de cette situation n'est pas si simple. Il est certains que le gouvernement a une grande part de responsabilité. Mais les individus, qui se rendent sur l’île pour se pavaner dans de luxueux hôtels, où des travailleurs sont exploités pour quelques sous, ont aussi leur part de responsabilité.
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