Il y a une dizaine d'années, cette affiche en aurait fait rêver plus d'un. Trotskids ne s'était pas encore reformé et s'écoutait grâce à "la complete" sortie par combat rock ou des vynils qui se vendaient au prix d'un mois de RMI (le RSA n'existait pas encore). Depuis le groupe, tourne très régulièrement et l'exaltation de les voir disparait. Ça fait quand même toujours plaisir de réentendre des classiques ("Pas de voyous dans mon bar", "Gueule d'enfer", etc.) et les vociférations scatophiles de Doumé.
De la même manière, The Business ne jouait pas très souvent en France il y a quelques années. Désormais, on peut les voir au moins une fois par an en France. Conséquence, le public déserte les concerts. Le ferrailleur n'a pas fait salle comble, mais le plus édifiant était l'hétérogénéité du public. Les crânes rasés n'étaient pas très nombreux, remplacés par des d'étudiants. Après le concert, l'un d'ente eux, bien bourré, à failli se la coller avec le videur en lui montrant son cul. Heureusement pour lui qu'il a su se maitriser.
Côté musique comme à chacune de leurs apparitions le set de The business était irréprochable se concluant par "Harry May". Les tubes se sont enchainés, pas de déception de ce côté-là. Le public réagissait, ça bougeait bien dans la fosse. Pour l'anecdote, on pourra citer le neusk bien bourré qui s'est ramassé la gueule de la scène et qui sur deux autres morceaux est resté faire la plante aux côtés de Micky Fitz.
Bons groupes, bonne soirée.