Une nouvelle ère glaciaire s'est abattue sur terre rendant l'humanité en voie d'extinction. Seuls les passagers du Transperceneige ont survécu. Ils doivent la vie à ce train créé juste avant la vague de froid. Un micro société d'entraide aurait pu voir le jour dans cet espace confiné, mais les intérêts de classes ont été conservés avec les miséreux à l'arrière et les plus riches devant. Un ordre dictatorial est instauré avec une domination et une répression féroce de l'avant sur l'arrière qui ont régulièrement mené à des rébellions tuées dans l’œuf.
Une nouvelle est en préparation, menée par Curtis...
Que dire sur ce film ? L'histoire manque de réalisme (même si c'est de la séance fiction). Beaucoup trop d'éléments improbables (élevage d'insectes dans un si petit espace, succession de wagons incohérente, durée de la glaciation, etc.).
Les pauvres qui se rebellent contre l'ordre injuste, c'est beau, mais ils sont navrants de naïveté. Alors qu'ils sont en révolution, ils se font piéger plusieurs fois comme des idiots (malgré leur médium). Il fallait mettre des rebondissements, mais ceux employés sont grossiers. Le pire, c'est lorsque Curtis fonce droit dans la gueule du loup sans armes, alors qu'il y en avait pléthore à récupérer sur son chemin.
La morale de l'histoire pourrait se résumer avec la phrase « pour que tout reste comme avant, il faut que tout change », de Giuseppe Tomasi di Lampedusa écrite dans son roman "le Guépard". Les révoltes aboutissent sur quelques changements de façades, mais les règles restent les mêmes. Un cas typique de realpolitik qui se reproduit dans de nombreux cas.
Le concept aurait pu être intéressant, malheureusement les nombreuses incohérences viennent gâcher le spectacle. J'espère que la BD originale est mieux construite.
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