Pride, une comédie sociale à l’anglaise.Le règne de Thatcher a été marqué par la grève des mineurs de mars 1984 à mars 1985. Le National Union of Mineworkers (NUM) refusait la fermeture de mines de charbon et par corrélation la perte de milliers d'emplois. Cette grève avait été au début imposé par le syndicat alors qu'une majorité de mineurs y étaient opposés. Jouant sur cette fracture Thatcher a joué la division des ouvriers et la répression afin de faire pourrir le mouvement. Elle a gagné sur tout les fronts puisque les mineurs grévistes n'ont pas obtenu gain de cause et le pouvoir des syndicats a été largement affaibli.
Dans un souci de convergence de luttes le Lesbians and Gays Support the Miners (LGSM) est monté à ce moment-là. Il s'agissait d'une organisation de militants homosexuels qui voulait avoir une meilleure visibilité en soutenant le combat des mineurs. À cette époque le mouvement gay et lesbien était très marginal.
Dans cette association il y avait un obstacle de taille l'homophobie de nombreux mineurs. Des dissensions sont apparues au sein même des comités de mineurs en grève.
Cette histoire suit le parcours de Mark Ashton, fondateur du LGSM et de sa bande à la recherche de dons pour les mineurs et reviens sur cette l'association inédite de deux mouvements en luttes avec chacun leurs spécificités et moeurs pas toujours compatibles entre eux. Un petit bout d'histoire sociale comme savent le mettre en scène les britaniques avec une bonne dose d'humour.
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