Lou vit de vol de métaux qu'il revend aux moins regardants. Malgré son culot, il ne parvient pas à trouver un job, même précaire. Un soir, il découvre le business des boites de production indépendantes qui produisent principalement des films de faits divers (accidents de la route, meurtre, etc.) pour les revendre aux chaînes de télévision locales.
Armé d'une caméra bas de gamme Lou va se rendre sur les lieux d'accidents ou de tueries. Son absence d'éthique le poussera à filmer des horreurs dans les moindres détails. Une chaîne de télé locale l'encouragera dans sa démarche en achetant ses productions.
La guerre est rude entre les différentes boites de productions qui doivent arriver à temps sur les lieux pour capter des images inédites. Pour Lou, tous les coups sont permis tant que ça lui permet d'obtenir des images qui feront sensation.
Malgré des allures de Drive, par son esthétisme nocturne ou le concept de rôdeur de nuit, Night Call ne se cantonne pas au simple thriller. Il critique le besoin de spectaculaires des chaînes d'information au détriment de l'information pour attirer les annonceurs, quitte à fermer les yeux sur l'éthique du journalisme. Même si le comportement de Lou est caricatural car poussé à l’extrême, il n'en demeure pas moins que la fabrique d'images par certains journalistes est une réalité.
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