La mère de Steve n'a pas d'autre choix que de reprendre son fils chez elle. Possessif, caractériel et violent il est expulsé des différents pensionnats et centres dans lesquels il a été admis.
Bien que la mère et le fils s'aiment, les crises de Steve ne sont pas des plus rassurantes. Heureusement, leur voisine Kyla va les aider. Enseignante en année sabbatique pour dépression, elle va canaliser Steve et reprendre gout à l'enseignement.
La patte de Dolan est bien là pour son sixième long-métrage. Le cinéaste met de côté le thème de l'homosexualité pour raconté l'histoire d'un être inadapté, difficile à gérer que seule sa mère en sacrifiant sa vie et en difficulté financière peu raisonner. Elle n'aura pas trop de l'aide de Kyla qui va prendre le temps nécessaire de supporter Steve puis de le comprendre.
Même si une certaine harmonie règne entre les trois protagonistes, des crises peuvent toujours venir ébranler la pérennité de leurs relations.
Filmé en 1:1, un format d'image carré centrant le sujet dans l'image, donnant impression d'entrer dans l'intimité des personnages, Mommy évoque cette histoire d'amour-haine avec réussite.
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