En pleine nuit, un petit garçon quitte le domicile qu'il partage avec sa mère l'amenant à découvrir un Brésil qui avec ses carnavals cache une immense misère, où la police réprime la contestation sociale, où seule une strate de la société peut acquérir des biens faits par des ouvriers exploités.
La forme de ce film d'animation est déconcertante au départ. Un dessin naïf, enfantin sur fond blanc parsemé de nombreuses couleurs. Les scènes se fondent entre elles, fusionnent l'espace et le temps. Le choix esthétique est audacieux et sous ses airs minimalistes ce long métrage regorge de trouvailles graphiques et de métaphores.
L'excellente musique de Nana Vasconcelos est un élément important du récit. Elle lui donne du rythme en l'absence de paroles.
Ce film est un ovni déroutant au début qui s'avère riche et poétique malgré sa forme d’apparence primaire.
Voir la bande annonce :