Gaby vit seul depuis que sa femme l’a quitté et que ses filles Marie et Frédérique vivent à Montréal, à six heures de route de sa ferme. Elles donnent rarement de leur nouvelle, au grand désarroi de leur père. Un jour Marie l’aînée vient voir Gaby pour lui demander une aide financière suite à sa séparation avec son mari. Endetté avec sa ferme Gaby ne peut lui répondre favorablement. Pourtant il va prendre une décision drastique, tout vendre pour aider sa fille…
Avec ce récit on remarque les même problématique entre les petits paysans de France et d’Outre-Atlantique : endettement, peu de sécurité financière, disparition des petites fermes, etc. Le film, très contemplatif, montre bien l’isolement des agriculteurs comme l'est Gaby seul parmi ses moutons, avec pour horizons pâturages et forêts.
Les liens générationnels sont aussi évoqués avec les filles de Gaby qui ne daignent pas vraiment venir le voir dans sa ferme préférant la fourmilière de la ville. Mais lui il s’en fiche, quitte à être le dindon de la farce quand Marie vient le voir juste par intérêt et que lui-même en a conscience.
Une histoire sociale triste, d’un type désespéré qui n’attend plus grand-chose de la vie sinon le bien être de ses filles.
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