Ce film d'animation sur la vieillesse est adapté d'une bande dessinée espagnole.
Autrefois, les personnes âgées vivaient avec leurs enfants qui s’occupaient d’eux jusqu’à leur mort. Désormais, avec les progrès de la médecine, les personnes vivent généralement plus longtemps et de nouvelles maladies liées à la vieillesse sont apparues, compliquant ce type de cohabitation. En parallèle, d’autres pans de la société ont changé tant de façon structurelle avec des habitations plus petites (surtout dans les villes) que dans les modes de vie avec l’arrivée en masse des femmes dans le monde du travail.
Les maisons de retraite ont alors vu le jour. Elles ont permis à des enfants de se débarrasser de leur vieux sans leur provoquer de cas de conscience, mais aussi à des familles d’être soulagées d’une présence qui devenait un poids difficile à gérer.
C’est ce qui arrive à Emilio, qui vivait seul chez lui, mais dont les pertes de mémoire ont obligé son fils à l’inscrire dans une maison de retraite. Pourtant, pour Emilio il n’aurait pas dû se retrouver là-bas surtout après sa rencontre avec les résidents et leur manque de vitalité.
Beaucoup de questions et d’inquiétudes pour Emilio en arrivant dans ce « mouroir ». Heureusement qu’il fera la connaissance de Miguel son compagnon de chambre qui profite de la faiblesse des gens pour leur soutirer de l’argent. Malgré ce comportement, Miguel apporte du positif dans le quotidien d’Emilio et va le soutenir lorsque la maladie progressera.
Adapté d’une bande dessinée, ce film d’animation espagnol n’a rien de trivial. Il nous interroge sur la fin de l’existence, l’appréhension de nos derniers jours, de la maladie, de la solitude. Malgré ces questions philosophiques, quelques pointes d’humour y sont dispersées tout au long de l’histoire dans laquelle ont se laisse embarquée facilement
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