Just the wind revient sur les agressions contre les Tziganes en Hongrie en 2008.
Entre 2008 et 2009 en Hongrie, de nombreuses attaques racistes envers des Roms ont eu lieu faisant six morts, cinq blessés et plusieurs maisons brulées.
Just the wind revient sur ces événements perpétrer contre toute une communauté souvent stigmatisée en mettant en scène une famille vivant dans un baraquement insalubre (pas d'électricité ni eau courante), vivant des petits boulots de Mari, la mère, qui doit subir les remarques racistes des habitants du village sans broncher. Elle fait vivre seule son père et ses deux enfants Anna et Rio en attendant de rejoindre son mari parti au Canada.
Les attaques contre les Roms dans le pays et le village ont fait émerger des milices de défense au sein de la communauté rendant le climat propice à l'ostracisme et aux soupçons surtout avec une police peu favorable aux Roms.
Ces faits qui se sont passés en 2008 en Hongrie sont spécifiques à ce pays, cependant une même xénophobie envers les Roms est commune à toute l'Europe. Dans le Vieux Continent, la communauté est principalement présente en Europe centrale et dans les Balkans où elle est marginalisée, dont la majorité des membres n'a pas d'emploi, est peu formée et vit sous le seuil de pauvreté. La situation est aussi la même pour les Roms dans l'Europe de l'Ouest, dont la France, où le gouvernement les stigmatises sans chercher de solutions à leurs problèmes, sinon de les expulser de leur bidonville pour les éloignés des centres-ville, leur rendant la vie encore plus dure.
Ce film nous montre une réalité non fantasmée, loin des clichés médiatiques qui les dépeins comme de simples mendiants pickpocket bénéficiant d'aide ou encore de l'image folklorique du rom musicien.
Voir un article consacré aux Roms sur le site Article 11.
Voir la bande annonce :