C'est six ans plus tard qu'elle reviendra d'"exil", juste après la mort de Schikse. Elle retrouve les aspects typiques de Kreuzberg. Mais ce que redoutaient Kits et Andy est arrivé : la destruction du mur et l'invasion de leur 'île" par les "autres".- Tu reviendras, crie Andy par la fenêtre, tu reviendras, tu verras. Personne ne part jamais réellement d’ici. Surtout pas toi. Les gens comme nous ne partent jamais.
Ils vont voir ailleurs quelque temps.
Ils font semblant ailleurs. Semblant de ne rien savoir, comme si Berlin n’avait jamais existé. Mais tu sais maintenant. C’est irréversible.
Un jour tu reviendras. Et moi je serai toujours là.
Berlin, dernière nous plonge dans cette enclave en-dehors de tout espace-temps et de lieu, un monde à la fois immobile et mouvant où chacun vivait sa vie comme il le voulait sans se soucier des autres et malgré la précarité. Un monde de rêves qui bascule avec la chute du mur de Berlin.
Je ne sais pas si c'est ta courte chronique qui l'oriente comme ça, mais plus que Kreuzberg, c'est surtout l'aspect "torturée", associable et agoraphobe de l'auteur qui m'avait plu ici.En somme, son aspect un peu décalé, tant dans le personnage que dans l'écriture.
Je ne sais pas si on peut la qualifier d'agoraphobe dans le sens où elle n'avait pas trop de problème avec les habitants de Kreuzberg mais avec les autres de l'ouest.