Aller en voiture à
Québec et y trouver une place pour se garer n'est pas très difficile. En s'excentrant un peu, on peut trouver une place gratuite, au moins le week-end.
À la sortie de la voiture, nous avons dû faire face à une sorte de choc thermique. En effet, nous avons ressenti les 10°C de la capitale comme s'il en faisait 4. Je n'ose même pas imaginer ce que ça fait lorsque le thermomètre approche des -30.
Sur le Parc des Champs-de-Bataille, il y avait une course de cross se déroulant sous le regard conquérant de la statue de Jeanne d'Arc. Le contraste est saisissant par rapport à mes dernières venues à l'occasion du Festival d'été de Québec. La foule y était alors massivement regroupée (de 80 000 à 100 000 personnes) pour assister aux concerts d'
Iron Maiden,
Social Distortion, Billy Talent et
Rammstein.
Malgré la course située au sud du parc. La vie a repris son cours, celui d'une vaste étendue d'herbe donnant sur le Saint-Laurent.
Le Vieux-Québec est en revanche toujours aussi garnie de touristes qui ont profité du week-end de trois jours - c'était l'Action de Grâce, Thanksgiving ? pour flâner dans la Ville historique.
Notre journée s'est terminée dans un restaurant qui diffusait le second match de la saison de Hockey de
l'équipe des Canadiens de Montréal. Elle affrontait les Pingoins de Pittsburgh, que les Montréalais avaient battus en quart de final la saison passée. Alors que les Québécois étaient menés à la fois au score et dans le jeu, ils ont réussi à inscrire deux buts en deux minutes à la fin du match qui leur ont permis de gagner à nouveau.
Le lendemain, après un arrêt petit-déjeuner à l'Auberge de Montmorency, dans un village situé près des chutes de Montmorency, nous avons pris la direction des Laurentides et plus précisément du parc Jacques Cartier. Il s'agit d'un des innombrables parcs naturels du Québec. Sur le trajet, l'autoroute nous dévoilait des paysages vallonnés par de nombreuses collines boisées. J'ai été un peu déçu à notre arrivée. Pas par les bulldozers aux repos qui attendaient la fin de ce week-end prolongé pour continuer à blasphémer le paysage avec la construction de bâtiments qui, me semble-t-il, ne s'intégreront pas au paysage sauvage dans lequel ils sont en train d'être érigés. Ni par le froid auquel nous commencions à nous accommoder. Mais par la tristounette vision des arbres ayant déjà revêtu leur parure d'hiver. Nous nous en étions un peu doutés, puisqu'au fil de notre progression vers le nord, les couleurs disparaissaient au fur et à mesure.
Un peu déçut donc, mais la randonnée n'en fut pas désagréable pour autant. Au moins, ça changeait radicalement avec les rues de Montréal.
Enfin le dernier jour, histoire de profiter des dernières couleurs automnales, nous sommes allés au Parc-nature de l'Île-de-la-Visitation. C'est un parc situé au nord de Montréal qui borde la rivière des Prairies ? elle sert de limitation entre Montréal et la Ville de Laval. La couleur était au rendez-vous avec une forte dominante jaune. À certains endroits, le parc avait des faux airs du
central park New Yorkais avec son point d'eau, ses arbres et les tours en arrière-plan.
Ce fut un week-end très nature !