Après Québec, je monte vers le nord, à Rimouski. Mon moyen de transport à été le covoiturage, très développé au Québec. Le car étant hors de prix, le covoiturage est une bonne alternative d'autant que pour les grandes villes il y a toujours une voiture à presque tous les horaires.
Rimouski est une petite ville bordant le fleuve Saint-Laurent à 3 h de Québec et 6 h de Montréal.
L'appartement de l'amie où je logeais avait une vue sur le fleuve Saint-Laurent. Le coucher de soleil y était magnifique.
La première journée était grise. J'ai juste été voir l'Onondaga, un sous-marin de l'armée canadienne hors service depuis 2000. On peut le visiter puisque c'est devenu un musée. Il est situé à la municipalité de Pointeau- Père aujourd'hui rattachée à Rimouski. Près du sous-marin se tenait le phare de Pointeau- Père qui jadis guidait les marins à traverser le fleuve Saint-Laurent. J'ai découvert là-bas que seuls des marins autorisés ont le droit de naviguer sur le Saint-Laurent à cause des nombreux pièges que réserve le fleuve. J'y ai appris aussi que des sous-marins allemands étaient venus commettre des actes de sabotages et débarquaient des espions jusqu'au Saint-Laurent. Ils sont vicieux ces p'tits nazis.
Au même endroit se trouve également le pavillon de l'Empress of Ireland. L'Empress of Ireland était un paquebot à l'histoire aussi tragique que le Titanic. Le 28 mai 1914 à 16h27, il quitte Québec. À 1h40, il est à Pointeau- Père. La brume est très épaisse. 15 minutes plus tard, le charbonnier Storstad fonce sur l'Empress of Ireland et le coupe en deux. Bilan : 1012 morts (contre entre entre 1 491 et 1 513 pour le Titanic).
Ma seconde journée à Rimouski sera sportive : balade à vélo le long du fleuve et le long de la rivière Rimouski. Ce dernier parcours est très intéressant puisque le chemin est un peu vallonné. Par contre si on s'arrête trop longtemps on peut se faire agresser par des moustiques géants, en tout cas plus grand qu'en Bretagne !
Le dernier jour, je suis allé au parc National du Bic. Il est situé à 15 minutes en voiture de Rimouski. Ce que j'ai apprécié là-bas, c'est à la fois pouvoir sentir la vase au bord de l'eau et quelques mètres plus loin les pinèdes. Sympa.
Pour conclure, j'ajouterais que l'accent québécois n'est pas toujours facile à comprendre en dehors de Montréal et Québec. A Rimouski j'ai encontré des spécimens inaudibles...