Ce quatrième jour sera plus reposant puisqu'il se fera à Central Park, le
plus grand parc de centre-ville du monde (à New York tout est plus grand). De
vastes étendues d'herbe et d'arbres prolifèrent sur ce domaine. Il y a des
endroits réservé aux joueurs d'échec, aux patineurs l'hiver, une place pour des
spectacles... C'est près de ce parc que fut assassiné John Lenon. Un lieu
y commémore sa mémoire (Stawberry Field). Lors de notre passage, un spécimen
hippie des années 60-70 prenait plusieurs fois la même photo de l'endroit.
Amusant.
Plus loin au bord des différents points d'eau, nous pouvions observer une
colonie de tortues bronzant au soleil. La faune du parc est assez diverse :
tortue, écureuils, oiseaux, poissons.
Notre ballade dans le parc s'arrêtera au réservoir, un lac de huit kilomètres
de périphérie.
Après nous être posés pour la première fois du séjour pendant quelques
heures, nous sommes partis observer le Flatiron Building. Sur le
chemin nous avons passé devant la fameuse salle le Madison Square Garden où se
déroulaient autrefois les plus grands matchs de boxe. Maintenant, c'est une
enceinte sportive polyvalente.
De loin le Flatiron Buliding est décevant. Mais arrivé à sa hauteur il est
étonnant et amusant. Son nom provient de sa forme en fer à repasser ; très fin
d'un côté, il s'élargit au fur et à mesure. Il contraste avec les bâtiments
environnants par sa forme et sa petite taille.
L'Empire State Building est situé à quelques pas. Comme tout grand bâtiment
plus on s'en approche, moins on le voit. L'intérieur est luxueux, un ascenseur
est réservé pour monter directement à l'étage de l'observatoire.
Là-haut, la vue de New York est impressionnante, d'autant que le soleil
rougissant colorait les façades des bâtiments. Nous resterons un peu pour
pouvoir observer New York de nuit tout aussi beau à voir.
Pour retourner à notre auberge, nous sommes allés à Times Square où l'on peut
prendre plusieurs métros. La nuit l'ambiance est différente, je préfère. C'est
presque beau. Il n'y a pas besoin de lampadaires puisque les publicités
suffisent à éclairer la rue. Les policiers étaient des stars : ils se laissaient
les gens à monter sur leur moto ou prendre des photos avec eux.