En cette journée grisonnante, je suis allé me promener au Jardin botanique de Montréal. À l'entrée, je regarde le plan qui schématisait un domaine plutôt vaste.
Dès les premiers pas dans le jardin, c'est un peu la déception. Les plantes et les feuilles d'arbres attendent les beaux jours pour se montrer. Résultat : des parterres de terre avec juste des étiquettes indiquant la variété des végétaux qui se cachent encore.
Les arbres à nu, sans feuilles, apportent un côté macabre à la ballade, accentué par le ciel gris. Devant cette vision peu réjouissante de la nature, je décide de faire juste un petit tour avec l'intention de revenir plus tard dans la saison.
Chaque partie thématique est mise en scène selon l'environnement originel de la flore. Pour le Jardin Albin, beaucoup de rocaille à été disposé. C'est plutôt bien fait, on s'y croirait presque.
Le Jardin le plus marquant est celui de la Chine. J'ai cru avoir fait instantanément un voyage de 20 000 km. On retrouve les baraquements typiques du pays et leurs fameux toits incurvés autour d'une mare. Je me croyais vraiment dans un village chinois tel qu'ils étaient il y a quelques années (il en reste sans doute encore quelques-uns dans ce genre, j'irais vérifier un de ces jours).
J'ai vraiment envie d'y retourner quand la verdure reprendra ses droits, ça doit être magnifique.
Il est trop tôt d'aller visiter le jardin Bitanique à la fin du mois de mars. Le froid vient à peine de partir. Certaines parties du jardin qui sont dans l'ombre en permanence abritent encore un peu de neige. Il faut attendre au moins la mi-mai pour en profiter pleinement.
En quittant le parc, quatre écureuils gambadaient sur l'herbe et grimpaient comme des fous aux arbres. Ils ne sont pas très farouches, puisqu'ils se laissent approcher de près.
À ce sujet, je voudrais faire mon mea culpa et rectifier ce que j'ai dit dans mon précédent article. J'ai confondu un castor et une marmotte. En fait, je croyais qu'il n'y avait pas de marmottes au Canada. Je tiens donc à m'excuser auprès du peuple Castor que j'ai diffamé. Seuls les grands Hommes admettent leurs fautes.