Michel, délégué syndicale à CGT, est renvoyé de son travail. Il
aurait pu ne pas faire partie de la liste des tirés au sort, mais étant
un homme de principe, il n'a pas voulu profiter de sa position
avantageuse en solidarité avec les autres salariés.
Devenu
pré-retraité, il vit bien sa situation jusqu'à ce qu'un soir, lui, sa
femme et un couple d'amis sont victime d'un cambriolage. C'est un
traumatisme intense qu'ils vont vivre, surtout lorsqu'ils découvrent
qu'il s'agit d'un des ouvriers licenciés...
Adorateur de Jaures, Michel à des idées humanistes. Le détroussage
dont il a été victime va ébranler ses convictions, mais malgré les
difficultés, il va toujours réussir à faire preuve d'empathie. En
revanche, ce n'est pas le cas de son entourage avec lequel ses relations
vont se tendre, notamment son ami d'enfance qui a un tout autre point
de vue sur ce que devraient endurer les coupables.
Inspiré
librement du poème de Victor Hugo, Pauvres gens, ce film, parfois naïf,
est généreux. La critique sociale est un peu émoussée par tous ces bons
sentiments. Mais c'est davantage l'occasion de s'interroger sur le vol,
sa nature, sa punition et ses conséquences qu'elle engendre.
Pauvres Gens, Victor Hugo :